mercredi 11 novembre 2009

20 ans déjà !

Le 9 Novembre 1989 j’assistais dans le public avec quelques amis à une séance du conseil municipal de Bréal.
Une conseillère municipale, Mme BRULE, interrogea de manière courageuse le maire d’alors, Mr DURAND. Elle lui demandait simplement d’annoncer les séances de conseil municipal dans le journal Ouest-France, comme le faisaient déjà beaucoup de communes environnantes.
Mr Le Maire refusa et accompagna ce refus d’un geste violent (coup de poing sur la table) et d’un tonitruant « Le maire c’est moi ».
Le lendemain un ami ayant assisté à cette scène m’appelait pour me demander si l’onde de choc générée par ce geste n’avait pas provoqué la chute du Mur de BERLIN.
J’ai félicité mon ami pour son humour et lui ai dit qu’il exagérait.
Je constate qu’il a fallu attendre 2007 et l’arrivée des élus de Bréal Autrement pour que le maire de maintenant, le même Mr DURAND, accepte d’annoncer les séances du conseil municipal dans le journal.
Pendant combien d’années encore devrons-nous lui demander d’informer le public de l’ordre du jour du conseil municipal ? Les paris sont ouverts.
En tout cas certainement pas pendant 20 ans !
Jean-Yves GEFFROY

samedi 7 novembre 2009

PREMIERE RENCONTRE CULTURELLE DE LA COMMUNAUTE DE COMMUNES DE BROCELIANDE

Il cause, il cause… et il penche vers Rennes agglo.

Le président de la communauté de communes de Brocéliande se sent à l’étroit. Il est en charge du développement économique et de la défense de l’emploi. Ne parvenant pas à exercer avec bonheur ces compétences, il cherche à briller sur un autre terrain, celui de la culture.
Mais n’est pas Jack Lang qui veut!
Les propos sont forcément biaisés. La communauté de communes n’étant pas compétente, elle ne peut donc pas intervenir dans le domaine culturel. Elle ne peut rien financer sur le budget communautaire.
Les seuls financements dont elle dispose sont ceux …. du conseil général dans le cadre du contrat de territoire. C’est avec cet argent que la communauté finance «l’aide à l’événementiel.»
Dur à avouer (c’est pour ça qu’aucune donnée budgétaire n’a été présentée).

Il eût été facile de remuer le couteau dans la plaie et de gâcher la soirée.
Les comédiens ne le méritaient pas.

Le pays (pas la communauté de communes) de Brocéliande cherche à inventer une forme de mutualisation des moyens entre les associations culturelles locales sauf que le financement de l ‘association qui portait le projet va disparaître avec le pays de Brocéliande dont la fin est programmée.

Alors puisque la communauté de communes peut … très peu, il reste la bonne volonté. Celle de la vice présidente en charge de la culture mérite d’être soulignée.

Que faut- il retenir de ces premières assises ?

La photogénie dans Ouest France et le demi aveu du président quand il souligne la faiblesse de sa compétence pour parler de son impuissance.

La bonne volonté de la vice présidente.

Les talents d’animateur de plateau de son chargé de communication.

et …. une troupe de théâtre plélanaise. Ils étaient 3 ; un homme, deux femmes. Ils ont meublé, avec un vrai talent, les intermèdes sous les applaudissements d’un public hélas pour eux trop clairsemé.

Au final, tu causes, tu causes, président mais tu penches vers Rennes Agglomération. Ton subconscient parle pour toi. Dans le rapport d’activité de la communauté de communes tu soulignes la force de l’attraction rennaise ; dans tes interventions, tu évoques le Triangle et les prestations culturelles offertes aux rennais pour regretter que les habitants de la communauté en soient exclus.
Roger RIBAULT

lundi 26 octobre 2009

CIRCULER DANS BREAL

Vendredi peu avant 18h. Comme tous les soirs à cette heure la circulation est dense dans le voisinage de la mairie. Mon véhicule est arrêté rue Jeanne d’Arc et j’attends patiemment derrière 2 autres voitures le moment opportun pour traverser et prendre la rue de Bruz ; d’autres véhicules sont derrière moi. Un car venant de Bruz s’engage alors dans la rue Jeanne d’Arc à vitesse très modérée. Cela me laisse tout le temps de le voir se rapprocher de plus en plus de mon véhicule et d’assister, impuissant, au broyage de mon rétroviseur extérieur.
(pour l’anecdote, le temps de me dégager, de franchir le stop et de faire demi tour, le car avait disparu…)
Je ne suis sans doute pas la première personne à qui ce genre d’incident arrive et je ne serai sans doute pas, malheureusement, la dernière.
Cet incident me donne l’occasion de reparler de la circulation automobile dans le bourg.
Elle est de plus en plus importante, elle est de plus en plus dangereuse.
Alors quelle réponse la municipalité apporte-t-elle ?
La réponse est simple : AUCUNE.
Pour preuve, pas une fois depuis Mars 2008, le sujet n’a été évoqué en conseil municipal, pas une fois le sujet n’a été évoqué en commission (voirie ou autre).
Pourquoi ce silence ?
Manque d’idées ? Aveu d’impuissance ? Peur des dépenses à engager ?
Incapacité à aborder le problème dans sa globalité ?
Il en est de ces problèmes comme des caries dentaires.
Au début on s’en tire avec un simple plombage. Si on ne consulte pas, les choses s’aggravent inexorablement et les traitements sont de plus en plus lourds : couronne voir extraction .
Tout le monde en conviendra, nous avons depuis longtemps dépasser le stade de la simple carie.
A Bréal Autrement nous avons réfléchi longuement à cette question ; nous avons quelques idées qui ne pourront sans doute pas résoudre la totalité des problèmes (d’autant plus que ce qui était possible il y a 3 ou 4 ans ne l’est plus maintenant pour cause de non préemption de terrains « stratégiques » par le Maire).
Toutes les idées, toutes les contributions seront les bienvenues, elles nous aiderons à faire bouger les choses.
Venez nous en parler.
JP DUFRAIGNE élu de Bréal Autrement

Les pollueurs ne sont pas toujours les payeurs

TAXE et/ou REDEVANCE pour l'enlèvement des ordures ménagères à BREAL ?
 
Avec l'automne les feuilles tombent  et avec celles des arbres  les  feuilles …  d’impôt. 

La taxe d'enlèvement des ordures ménagères (TEOM),  c’est un taux voté par la communauté de communes  multiplié par la base d’imposition foncier bâti.

Cette taxe fonctionne donc comme un impôt. Elle est payée par les ménages,  c’est à dire  les particuliers, qu’ils paient ou non des impôts.  Son assiette  la rend injuste. Son montant est indépendant de la quantité de déchets produits.

La taxe est aussi anti écologique puisqu’elle ne constitue pas un encouragement à produire moins de déchets. Le pollueur n’est pas toujours le payeur.

Pour les producteurs de "gros déchets" il existe  une redevance spéciale. Il s’agit de faire payer  ceux qui génèrent du fait de leur profession une quantité de déchets importants comme par exemple un super marché, une usine, un entrepreneur de bâtiment, une administration. Les gros pollueurs acquittent une redevance spéciale qui doit (devrait)  correspondre au coût réel de la collecte et de l’élimination des déchets.

Donc,  un chef d’entreprise, entrepreneur en bâtiment par exemple,  qui habite dans une zone artisanale, doit s’acquitter  en tant que particulier  de la TEOM et, en tant que producteur de  déchets professionnels, de la redevance spéciale «gros déchets ».

Sur l’ensemble de la communauté de communes, la plupart de ceux qui paient la redevance « gros déchets » sont dispensés du paiement de la Taxe d'Enlèvement des Ordures Ménagères pour des motifs ignorés. Ce n’est pas forcément injuste si la redevance spéciale est correctement calculée et correspond au plus près du volume de déchets réels produits.

La lecture du rappport du SMITCOM est intéressant. Il y a un effort de rationalisation évident de leur part.

En revanche, malgré nos demandes, nous n'obtenons aucun renseignement de la communauté de communes sur le mode de calcul du montant annuel à recouvrer.

Pourquoi tant de cachotteries ? 
Ce qu’il faut souhaiter c'est que la redevance spéciale "gros déchets" réponde aux objectifs suivants :

1/ Equité entre  tous les usagers d’un même service.
2/ Maîtrise des coûts de collecte et du traitement par des recettes supplémentaires 
3/ Respect de la réglementation.
 
Pour les producteurs "gros déchets"  la règle doit être la suivante :

- si le montant de la TEOM est supérieure à la redevance spéciale, seule la TEOM  est due.
- si  le montant de la redevance est supérieure à la TEOM, le montant de la  TEOM est déduit.
- si  les établissements ne paient pas la TEOM, le montant dû sera celui de la redevance spécial "gros déchets" .

 
La redevance spéciale doit correspondre au coût réel annuel.
Elle doit être calculée de la manière suivante :

volume annuel présenté à la collecte X coût le litre correspondant au coût du service

auquel il faut ajouter les frais de gestion, le tout affecté d’un coefficient destiné à favoriser le tri sélectif.

Les élus de Bréal Autrement qui ont été écartés tant du Smictom que de la Communauté des Communes de Brocéliande souhaiteraient faire valoir ce point du vue.

Faute d'y siéger, ils sont contraints de prêcher dans le désert et sur leur blog !

lundi 12 octobre 2009

S'IL VOUS PLAIT : PAS D'ECONOMIES DE BOUTS DE CHANDELLES POUR LE CINEMA !

SE DONNE-T-ON LES MOYENS DE REALISER UN NOUVEAU CINEMA DE QUALITE A BREAL ?

Suite à la commission du mardi 6 octobre 2009, le choix de l'architecte pour la construction des 2 salles de cinéma de Bréal a été proposé au Conseil Municipal dans sa réunion du 8 octobre 2009.

Le choix est essentiel pour l'avenir du cinéma car il n'y aura pas de modifications envisageables dans les années à venir : nous n'avons donc pas le droit à l'erreur.

Les deux cabinets arrivés en tête après analyse de l'ensemble des candidatures ont fait l'unanimité des participants. En revanche, en ce qui nous concerne, nous regrettons que le choix final se soit porté sur le moins disant et non le mieux disant : il ne s'agit pas de choisir le moins cher mais celui qui offre le meilleur rapport qualité/prix.

Quand on regarde les récentes réalisations des 2 cabinets restés en concurrence on constate que celui qu'il est prévu de retenir a commis des erreurs techniques dans des salles de cinéma. A titre d'exemples on peut citer : préau d'entrée sensé abriter les gens qui attendent et ... qui laisse passer la pluie, banque d'accueil mal positionnée, absence de chemin lumineux pour signaler les allées à l'intérieur de la salle...

Le deuxième cabinet en concurrence, quant à lui, a donné toute satisfaction et techniquement et dans sa collaboration avec l'exploitant des salles réalisées.

Le choix a été fait uniquement sur le critère financier : le cabinet retenu s'étant, selon l'adjoint aux bâtiments communaux, engagé à ne pas dépasser l'enveloppe (avec l'installation du numérique ? Il ne semble pas).

Et si la qualité de la réalisation en dépendait ?
Au cours de chantiers, il est rare que le budget n'évolue pas, même légèrement.

D'accord pour être vigilant sur les finances, attention à ne pas faire d'économies de bouts de chandelles.

dimanche 4 octobre 2009

PRISE DE POSITION PUBLIQUE A PROPOS DU CINEMA A BREAL

A propos du transfert de compétence.
Conseil municipal du 11 septembre 2009.

Les conseillers de « Bréal autrement » :
1° rappellent qu’ils sont favorables à la création d’une nouvelle salle de cinéma à Bréal sous Montfort et qu’ils ont voté en faveur d’une maîtrise d’ouvrage communale.
2° considèrent qu’à l’occasion du transfert de compétence, la communauté de communes de Brocéliande « dépossède » la commune d’une activité créatrice d’un lien social local fort.
3° regrettent que la communauté de communes de Brocéliande n’exerce pas, plus et mieux, ses compétences traditionnelles, notamment celles relatives à la vie économique et qu’elle préfère consacrer son énergie et son argent à des activités de construction de cinéma. La défense et la création d’emplois ne peuvent être délaissées au profit d’une activité culturelle qui, jusqu’alors, était parfaitement satisfaite au plan communal.
4° estiment que le transfert de compétence va retarder la réalisation des équipements en raison de contraintes administratives volontairement sous estimées et de la concurrence entre la commune et la communauté de communes dans les maîtrises d’ouvrage publiques.
5° attirent l’attention sur le risque de privatisation que la création d’une délégation de service public va susciter. L’appel à concurrence pour l’exploitation ne sera pas réservé à des associations locales. La qualité et les possibilités audiovisuelles des équipements susciteront des candidatures privées.
6° s’engagent, en cas de difficultés, dans la mise en œuvre du transfert de compétence à favoriser le retour du cinéma dans une maîtrise d’ouvrage communale et , en toute circonstance, à favoriser une exploitation associative ; à cette fin, pour prévenir toute privatisation ils invitent le maire de Bréal à passer une convention d’exploitation de la salle actuelle de cinéma.
7° proposent au président de la communauté de communes de Brocéliande de construire, à Bréal , une pépinière d’entreprises pour créer les emplois de demain et aider à revitaliser le centre-ville.

jeudi 1 octobre 2009

MODES DE DEPLACEMENTS DOUX

Quelques commentaires et réflexions suite à l’article de Ouest France du jeudi 17 Septembre 2009.
« Une priorité aux modes doux de transports est désormais donnée par la commune».
Nous en déduisons qu’avant (avant les élections de Mars 2008 ?) ce n’en était pas une !
Chacun pouvait effectivement le constater, il ne se passait pas grand chose dans ce domaine.
Alors effet d’annonce ? air du temps ? ou réelle prise de conscience ?
En tout cas les aménagements réalisés dans le périmètre des écoles vont dans le bon sens.
Les élus de Bréal Autrement, qui ont activement collaboré à ce projet, s’en félicitent.
Mais il y a encore beaucoup à faire.
Deux exemples parmi d’autres.
Puisque l’activité commerciale semble se déplacer inexorablement vers la RN 24, il devient indispensable de pouvoir s’y rendre à pied, en vélo ou avec une poussette en toute sécurité et en profitant du bon air de la campagne et non des pots d’échappement des véhicules circulant rue de Montfort.
Priorité aux modes de déplacements doux cela veut dire aussi que l’on s’occupe sérieusement du problème de la circulation des véhicules à moteur qui génère trop de nuisances dans le centre de la commune.
Nous pourrions multiplier les exemples.
A ce propos nous invitons les lecteurs à nous faire part de leurs remarques et suggestions dans la rubrique « commentaires ». Ils seront publiés, de façon tout à fait anonyme, sous réserve qu’ils respectent un certain nombre de règles évidentes (pas d’insultes, de propos racistes, etc).
Les élus de Bréal Autrement resteront vigilants et veilleront à ce que Mr le maire et sa majorité s’engage durablement dans cette voie.
Alors et alors seulement, le slogan « Bréal une ville à la campagne » aura un sens !

mardi 14 juillet 2009

LE SCOT UNE BONNE OU UNE MAUVAISE CHOSE POUR BREAL ?

L’enquête publique qui vient d’avoir lieu a été pour nous l’occasion de dire ce que nous pensions du SCOT (Schéma de Cohérence Territoriale).
Ci dessous figure l’essentiel de notre contribution.
Le SCOT n’est qu’une mauvaise photographie de l’existant.
Le coût de revient du schéma est pourtant cher.
Au final, il est sans réelle prospective.
Les objectifs affichés sont d’une banalité absolue.
Ils peuvent s’appliquer à n’importe quel SCOT du territoire français :
- développement de l’habitat équilibré,
quel pays ne voudrait pas d'un habitat équilibré ?
- développement économique dynamique et maîtrisé
- territoire organisé
- cadre de vie valorisé.
Quel pays ne peut partager ces ambitions , tellement elles sont évidentes ?
Non seulement les ambitions sont banales mais les moyens de les réaliser sont absents.
Il s’agit en somme d’accompagner les forces du marché.
Sans volontarisme, pas de salut pour le pays de Brocéliande.
Plus, les promoteurs du SCOT ont oublié les effets de la crise.
L’entreprise Entremont connaît de graves difficultés qui mettent en péril l’activité de nombreux producteurs de lait.
Le SCOT est sans réponse.
Il faut faire plus que d’invoquer le rôle de l’agriculture comme acteur de la richesse du cadre de vie. C’est un slogan et non une politique pour maintenir des producteurs laitiers et l’industrie qu’ils approvisionnent sur notre territoire.
C’est parce que les auteurs du SCOT ont pensé le pays de Brocéliande comme une île que le document est si médiocre malgré une présentation flatteuse destinée à tromper le lecteur.
A l’écart du pays de Rennes, la commune ne sera pas, comme d’ailleurs la communauté de communes de Brocéliande, intégrée pour autant à l’économie du Pays de Brocéliande.
L’axe principal de développement que constituent la RN 12 et la voie de chemin de fer Paris Brest est à l’opposé de la commune de Bréal.
Le développement du pays n’est pas véritablement organisé.
L’avenir sera subi, s’il n’est pas anticipé.
Il eût fallu que les promoteurs du SCOT se confrontent réellement avec ceux des pays de Rennes et de Ploërmel pour établir un schéma de développement réaliste, admissible par les habitants de la communauté de communes de Brocéliande.
C’est pourquoi, les élus de Bréal Autrement ne peuvent se résoudre à voir leur commune et les communes de la communauté à laquelle ils appartiennent être mises en marge du pays de Brocéliande.
Ils émettent donc un avis défavorable au SCOT du pays de Brocéliande tel qu’il leur a été soumis.
Ils en demandent d’ores et déjà la révision dans l’intérêt bien compris des habitants du pays .


lundi 6 avril 2009

Economies ou sous-investissement ?

Gérer une commune est-ce investir pour l'avenir ou faire des économies ?

A l'occasion du bilan 2008 et de la présentation du budget de la commune pour 2009, les élus de Bréal Autrement ont regardé de près les investissements réalisés depuis plusieurs années.

Tous les ans, depuis au moins 5 ans, des investissements importants sont reportés. Résultat : on peut dire qu'une réalisation importante pour la commune ne se fait pas environ tous les 3 ans.

Un exemple : l'an dernier, l'école maternelle a été terminée (essentiel des travaux en 2007) ainsi que la médiathèque (projet commencé en 2002). La réalisation nouvelle de l'année devait être la couverture des terrains de tennis et la réfection du sol de la salle de sport la plus ancienne : travaux reportés !

Un emprunt de 1,7 millions d'euros avait été voté : il n'a pas été réalisé ! Certes, nous ne le remboursons pas, mais est-ce le but d'une municipalité de faire de économies ?

Un endettement raisonnable, oui, un manque d'engagement et de réalisations, non !

Le ratio d'endettement de la commune de Bréal est de 2,2. Cela signifie qu'il faudrait un peu plus de 2 ans du budget pour rembourser la dette en totalité. La moyenne des communes de même taille est légèrement supérieure à 4 et on doit commencer à alerter sur l'endettement quand dépasse 7 ans ! On en est loin !

Lors du dernier conseil municipal, l'adjoint aux finances a présenté un tableau financier prévisionnel qui montrait qu'avec des recettes en baisse et un emprunt de 1 M d'euros par an on n'atteindrait pas la moyenne d'endettement des communes de même taille en 2014... et ce tableau était sensé démontrer que la commune devait faire de plus en plus attention à ses dépenses... donc à la qualité des services rendus aux Bréalais !

Alors, bonne gestion ou économies au détriment des investissements d'avenir pour la commune ?

mercredi 25 mars 2009

Une injustice enfin réparée !

Le collège public de Mordelles va recevoir des subventions de la commune de Bréal en 2009 comme c'est le cas du collège privé depuis bien longtemps.

Grâce à l'intervention des élus de Bréal Autrement qui participent à la commission « associations », une injustice est réparée : les élèves bréalais du collège public de Mordelles vont recevoir, pour développer leurs activités culturelles ou sportives, une subvention de la commune de Bréal, comme leurs camarades du collège privé.

Comme l'une de nos élues s'étonnait de la différence de traitement entre les 2 collèges, il lui a été répondu que la mairie avait participé aux investissements concernant les bâtiments du collège public : on se doit tout de même de constater que cette participation s'est arrêtée en 2002 ! Et sans les élus de l'opposition, rien n'aurait encore été budgétisé cette année pour Morvan Lebesque !

Continuons à être vigilants, même si nous n'obtenons que de petits progrès, ils vont dans le sens de l'amélioration du service pour tous les Bréalais.

PS : cette information a été transmise à Ouest-France. Va-t-elle être diffusée par notre journal régional ?

lundi 9 mars 2009

MAC DO OU GALETTE SAUCISSE ?

Les conseillers d’opposition de Bréal Autrement ont demandé au tribunal administratif l’annulation de la délibération qui a inscrit le paiement des travaux d’aménagement de la rue du Domaine ( 34 000 euros HT ) et la remise en état du chemin rural N° 109 qui dessert le restaurant Mac Do.
Nous ne sommes pas des experts de la comptabilité publique mais nous savons qu’il n’est pas possible d’inscrire au budget des dépenses d’intérêt privé.
C’est justement parce que Mr le Maire n’a pas respecté les règles de la comptabilité publique que nous avons été contraints de saisir le tribunal.
Le problème n’est pas de savoir qui aime les Mac Do et qui aime la galette saucisse !
L’affaire Mac Do est simple :
La commune a réalisé dans le cadre d’une maîtrise d’oeuvre - gratuite - des travaux d’aménagement à l’entrée d’un chemin rural N° 109 non au profit des riverains mais pour le seul profit de ce restaurant.

Son exploitant a, en outre , été déchargé de l’entretien et des travaux sur cet aménagement.

Il a, peut être, même été dispensé du paiement de la TVA acquittée par la commune.
Grâce à cet aménagement réalisé illégalement, la valeur de l’immeuble et du restaurant a augmenté de façon substantielle.
Maintenant, attendons sereinement le jugement du tribunal administratif et restons vigilants.
Mac Do ou galette saucisse, Mr le Maire, cela n'est décidément pas la question !

vendredi 6 mars 2009

conseil municipal du 19 février 2009


Les suggestions des élus de Bréal Autrement commenceraient-elles à faire avancer la municipalité ?

Réelle avancée ou publicité sans engagement ??

Lors du conseil municipal du 19 février sur le débat d'orientation budgétaire, les conseillers de Bréal Autrement ont émis -et ce n'était pas la première fois- le souhait que certains dossiers soient portés à la réflexion des commissions :

- nécessité d'étudier un plan de circulation dans Bréal dans sa globalité :

réponse d'un adjoint : le plan de circulation actuel convient très bien.
donc : fin de non recevoir

- réflexion à mener sur la création d'une pépinière d'entreprises dans le bourg

réponse d'une adjointe : pas possible et pas nécessaire, « cela est bon pour les communes en difficulté »
la conseillère qui suggérait la création d'une commission sur ce thème n'a même pas pu finir sa phrase !

- étude financière sur la possibilité d'augmenter la taxe foncière des terrains agricoles qui deviennent constructibles

réponse du maire : cela ne rapporterait rien, on ne va pas le faire

- faciliter l'arrivée d'un commerce de proximité dans le centre bourg

réponse du maire : il ne sera pas viable

or, nous lisons le 6 mars dans Ouest France que ces suggestions vont être étudiées en commissions et semblent tout à coup intéressantes ! Incroyable !

Devons nous nous réjouir ou bien s'agit-il d'un « coup de pub » ?

Toujours est-il que nous n'avons pas signé le PV du conseil qui est rédigé dans les mêmes termes : un compte rendu doit, nous semble-t-il, retranscrire ce qui a été dit et non ce qui aurait dû l'être !

Espérons que nous pourrons réellement développer nos idées et faire avancer la commune sur ces différents points et ... rendons à César...

jeudi 22 janvier 2009

MISE AU POINT

Suite aux incidents qui ont émaillé le Conseil Municipal, il est apparu indispensable aux élus de Bréal Autrement d’effectuer une mise au point en publiant la lettre adressée à Monsieur le Maire par Monsieur Ribault.

Vous avez eu à mon égard, à l’issue du dernier conseil municipal du 15 janvier 2009 un geste violent.
Vous avez voulu me frapper avec le pied d’un micro. Vous en avez été retenu par des conseillers municipaux. Ce geste est, à lui seul, l’illustration de votre comportement à l’égard des conseillers municipaux de la minorité.
Cette menace physique a été la conclusion d’une série d’insultes adressées à la minorité et à moi-même tout au long de la soirée.
Toute appréciation différente d’un sujet relatif à vos décisions politiques est vécue comme une attaque personnelle de votre compétence ou de votre action. Hors l’approbation, nulle autre expression au conseil municipal n’est admise sereinement.
Vous refusez à l’opposition le moindre espace.
Le conseil municipal, toujours, se réunit dans l’urgence et de façon aléatoire, tout comme les commissions. Souvent ces dernières sont réunies pour des détails de gestion municipale alors qu’elles sont rarement saisies des dossiers conséquents.
Les débats municipaux sont émaillés d’incidents. Vous les dirigez volontairement mal ; Volontairement, dans le débat, vous laissez votre majorité inorganisée face à une opposition qui s’est organisée après l’étude des ordres du jour. Vous pensez, ainsi, en laissant s’instaurer le débat dans le désordre que nos interventions, nos questions seront vécues comme autant de provocations.
Par tous les moyens, vous voulez que l’opposition aligne son opinion sur la vôtre. Les conseillers de la majorité se satisfont des informations que vous communiquez publiquement. A nos yeux, elles sont insuffisantes. Elles le sont aussi au regard des règles démocratiques.
Les saisines du tribunal administratif n’ont d’autre objet que de vous contraindre à remplir le devoir d’information vis à vis des conseillers municipaux puisque vous ne le faites pas. Un maire a le devoir de faire vivre le débat démocratique.
Aucune information ne nous est consentie spontanément. La rétention d’informations est systématique. Les photocopies pour la minorité sont payantes. Aujourd’hui encore, nous ne disposons d’aucun des moyens prévus par la loi. Vous voulez que tout dépende de votre bienveillance.
Le code général des collectivités locales vous impose de faciliter l’exercice de notre fonction de conseillers d’opposition. Vous, la quasi totalité de vos adjoints et quelques conseillers de la majorité vous y refusez systématiquement. Ainsi, vous pensez épuiser notre énergie.
Vous nous censurez dans notre expression publique. Les compte rendus municipaux dans Ouest France sont rédigés par une employée municipale.
Jeudi soir, votre attitude et celle de votre première adjointe est allé au delà.
Vous contraignez la directrice des services à ne nous délivrer les documents auxquels nous avons droit, qu’au compte goutte, et tardivement. Nos demandes, même écrites, sont souvent ignorées. Vous agissez ainsi pour que vos adjoints, vos conseillers municipaux et le personnel communal interprètent nos demandes comme des brimades.
Ni moi, ni mes collègues de l’opposition ne sont responsables si vous avez enfermée la directrice ainsi que le personnel communal, dans un conflit de loyauté entre l’amitié qu’ils peuvent vous porter et leurs devoirs à l’égard de l’opposition. La solidarité politique entre le maire et les fonctionnaires municipaux n’a pas lieu d’être.
Je vous invite à saisir le centre de gestion, l’autorité de tutelle et le procureur de la République de ce qui serait constitutif à vos yeux et à ceux de votre première adjointe d’une infraction répréhensible.
Ce courrier a pour seul objet de fixer dans le temps ce qui est plus qu’ un simple accident démocratique.
L’incident ayant été public, des accusations inconsidérées ayant été portées, je me réserve le soin de donner à cette lettre la publicité que j’estimerai utile.
Je souhaite qu’elle soit portée à la connaissance de chacun de vos conseillers municipaux. Vous pouvez la leur adresser en photocopie.
D’ores et déjà, je vous demande que ce courrier soit publié dans l’une ou l’autre des publications municipales.
Je vous prie, Monsieur le Maire, d’agréer l’assurance de mes sentiments respectueux.
R.RIBAULT

jeudi 8 janvier 2009

MEILLEURS VOEUX

En ce début d’année les élus de Bréal Autrement présentent à l’ensemble des Bréalais leurs meilleurs vœux pour 2009.
C’est une année difficile qui s’annonce et nos vœux s’adressent tout particulièrement à toutes les personnes directement ou indirectement victimes de la crise économico-financière.
En ces temps difficiles chacun se doit d’être solidaire.
Espérons simplement que nos dirigeants et plus généralement tous les adeptes du libéralisme auront la sagesse et la volonté d’en tirer les conséquences, sinon l’avenir de nos enfants sera bien sombre.

Alors en attendant des jours meilleurs qu’il nous soit permis de rêver!

Par exemple au niveau de notre commune, imaginons ce qu’elle aurait pu être aujourd’hui ou ce qu’elle pourrait être demain.

Imaginons un centre bourg attractif où les piétons pourraient se déplacer tranquillement, où des commerces nombreux créeraient de la convivialité.
Imaginons un carrefour des 4 routes enfin sécurisé.
Imaginons une déviation de la commune enfin opérationnelle.
Imaginons la nouvelle salle de cinéma construite tout prêt de l’actuel Centre Culturel.
Quel magnifique pole Culture cela ferait !
Imaginons une médiathèque, réel vecteur culturel et porteuse d’une dynamique d’animation et de lien social.
Imaginons un étang du Pavail accueillant et bien aménagé.

On nous répondra que tout cela ce ne sont que des rêves, des utopies, des ambitions démesurées. C’est faux!

Il s’agit simplement d’une autre vision du développement d’une commune en pleine mutation et par là même d’une autre façon de la gérer.