mardi 14 juillet 2009

LE SCOT UNE BONNE OU UNE MAUVAISE CHOSE POUR BREAL ?

L’enquête publique qui vient d’avoir lieu a été pour nous l’occasion de dire ce que nous pensions du SCOT (Schéma de Cohérence Territoriale).
Ci dessous figure l’essentiel de notre contribution.
Le SCOT n’est qu’une mauvaise photographie de l’existant.
Le coût de revient du schéma est pourtant cher.
Au final, il est sans réelle prospective.
Les objectifs affichés sont d’une banalité absolue.
Ils peuvent s’appliquer à n’importe quel SCOT du territoire français :
- développement de l’habitat équilibré,
quel pays ne voudrait pas d'un habitat équilibré ?
- développement économique dynamique et maîtrisé
- territoire organisé
- cadre de vie valorisé.
Quel pays ne peut partager ces ambitions , tellement elles sont évidentes ?
Non seulement les ambitions sont banales mais les moyens de les réaliser sont absents.
Il s’agit en somme d’accompagner les forces du marché.
Sans volontarisme, pas de salut pour le pays de Brocéliande.
Plus, les promoteurs du SCOT ont oublié les effets de la crise.
L’entreprise Entremont connaît de graves difficultés qui mettent en péril l’activité de nombreux producteurs de lait.
Le SCOT est sans réponse.
Il faut faire plus que d’invoquer le rôle de l’agriculture comme acteur de la richesse du cadre de vie. C’est un slogan et non une politique pour maintenir des producteurs laitiers et l’industrie qu’ils approvisionnent sur notre territoire.
C’est parce que les auteurs du SCOT ont pensé le pays de Brocéliande comme une île que le document est si médiocre malgré une présentation flatteuse destinée à tromper le lecteur.
A l’écart du pays de Rennes, la commune ne sera pas, comme d’ailleurs la communauté de communes de Brocéliande, intégrée pour autant à l’économie du Pays de Brocéliande.
L’axe principal de développement que constituent la RN 12 et la voie de chemin de fer Paris Brest est à l’opposé de la commune de Bréal.
Le développement du pays n’est pas véritablement organisé.
L’avenir sera subi, s’il n’est pas anticipé.
Il eût fallu que les promoteurs du SCOT se confrontent réellement avec ceux des pays de Rennes et de Ploërmel pour établir un schéma de développement réaliste, admissible par les habitants de la communauté de communes de Brocéliande.
C’est pourquoi, les élus de Bréal Autrement ne peuvent se résoudre à voir leur commune et les communes de la communauté à laquelle ils appartiennent être mises en marge du pays de Brocéliande.
Ils émettent donc un avis défavorable au SCOT du pays de Brocéliande tel qu’il leur a été soumis.
Ils en demandent d’ores et déjà la révision dans l’intérêt bien compris des habitants du pays .