vendredi 23 décembre 2011

CHERES ORDURES MENAGERES

L'automne est la saison où les feuilles tombent, celles des arbres mais aussi celles d'impôts (taxe d'habitation (T.A), taxe foncière (T.F) et taxe d'enlèvement des ordures ménagères (T.E.O.M).
C'est avec résignation que l'on ouvre l'enveloppe . C'est avec soulagement que l'on constate que cette année l'augmentation est modeste pour la TA et la TF et quasi nulle pour la TEOM.
Pourtant il y a beaucoup de choses à dire sur cette dernière.
Que constate-t-on à Bréal ou dans les autres communes de la communauté de Brocéliande ?
Le coût de la TEOM est supérieur à celui de la part communale de la TF!
Son taux reste certes stable cette année mais à un niveau très élevé (15,5%) . A
titre de comparaison le taux dans Rennes Métropole est beaucoup plus
bas (6,15% à Rennes) et en plus il baisse en moyenne d'environ 20%
cette année !
Pour essayer de comprendre il faut se plonger dans le rapport d'activités du SMICTOM. Il est disponible en ligne à l'adresse :
www.smictom-centreouest35.fr.
Bien sûr la dispersion de l'habitat, l'absence sur site d'un centre de traitement des déchets ultimes engendrent un coût supplémentaire non négligeable (nos déchets ultimes voyagent jusqu'au centre de stockage de Changé en Mayenne), mais cela n'explique pas tout .
Quelques chiffres nous interpellent.
On constate en effet que les recettes (dont font partie vos impôts) sont très supérieures aux dépenses tant en fonctionnement (10.425.679,85 €
contre 7.746.869,28 €) qu'en investissement (4.182.565,76 € contre 2.266.730,28 €).
Une pareille cagnotte nous laisse perplexe. N'hésitez pas à questionner les représentants de la communauté de communes ou de la commune au SMICTOM.
De plus c'est de loin la taxe la plus injuste.
* D'une part son calcul s'effectue en appliquant un taux à la même base que la TF et ne tient pas compte des occupants. Exemple : une personne seule vivant dans une maison de bourg de 140 m2 paiera environ 400 € ,un couple avec 3 enfants dans la même maison paiera lui aussi 400 € soit 80€/an/habitant !
* D'autre part les ménages paient nettement plus que les professionnels (artisans, commerçants, artisans, bureaux, administrations). C'est normal mais sans doute pas dans les proportions actuelles .
*Autre injustice pour le moins paradoxale : plus vous triez, plus vous payez !
Alors payer moins ce n'est pas possible ?
Une alternative existe pourtant: la redevance incitative.

Mais les gestionnaires vous diront que comme c'est beaucoup plus complexe à mettre en place ... Et donc que ce l'on va gagner d'un coté on va le perdre de l'autre.
Cette alternative, à condition qu'elle s'accompagne d'une baisse significative de la contribution financière de l'usager, aurait pourtant un avantage essentiel et décisif à nos yeux : elle « récompenserait » les personnes qui trient bien leurs déchets, qui font attention à en en produire le moins possible ; elle acterait la reconnaissance d'une démarche citoyenne au quotidien .
Alors à l'approche de Noël qu'il nous soit permis de rêver!

samedi 17 décembre 2011

INCONSCIENCE, INCOMPETENCE OU DEFI?



Le maire propose de revoter le budget 2008 comme si l’annulation était une simple formalité administrative. Rappelons que seuls des motifs graves peuvent justifier une annulation. Et c’est très rare !
Dans cette affaire l’opposition a été plus que raisonnable.
Elle n’a pas voulu contrarier l’action municipale. Le budget 2008 aurait pu être annulé beaucoup plus rapidement ce qui aurait mis les fonctionnaires de la commune et les fournisseurs en grande difficulté : ils n’auraient pas pu être payés pendant quelques mois. Nous n'avons évidemment pas souhaité qu'il en soit ainsi. C’est une procédure d’annulation différée qui a été choisie pour ne pas les pénaliser.
Retenons que le tribunal administratif a sanctionné le maire (et à travers lui son adjoint en charge des finances). Il a expliqué dans les motifs du jugement les défauts auxquels le maire doit remédier pour une adoption incontestable du budget 2008. Il suffirait d’en tenir compte.
Mais Mr le Maire entend prouver qu’il fait la loi dans sa commune et qu’il n’a rien à faire des conseils de bonne gestion donnés par quiconque.
Il veut revoter en 2011 … comme en 2008 et faire comme si le budget n’avait pas été annulé ! Les recettes et les dépenses étaient votées à la louche, on revotera à la louche. Pour mémoire, rappelons que le budget 2008 reprend 2.340.000 euros d’équipements non réalisés les années précédentes mais financés avec les impôts locaux acquittés depuis plusieurs années. En 2007 et 2008, les bréalais ont payé par avance des travaux qui n’ont été effectués qu’en 2009, voire en 2010.
Le vote à la sauvette en 2011 du budget 2008 est une manière d’escamoter un débat sur les ressources de la commune. Ce n’est pas qu'un problème juridique, c'est aussi un problème démocratique et de bon emploi des recettes.
La commune doit savoir où elle va, et pour ça elle a besoin d’un véritable débat d’orientation budgétaire qui arrête un plan pluriannuel d’investissements.
En réalité, ce que traduit le comportement du maire et d'une partie de son équipe, c’est une absence de méthode et une gestion «  au doigt mouillé », sans boussole.
Or les marins,les vrais, savent bien que sans boussole le bateau court à la dérive.

Quel mépris pour les contribuables bréalais ! Pour les punir de demander des comptes le maire a décidé de défier les juges administratifs.



mardi 13 décembre 2011

3 millions d'euros

Et non ce n'est pas ce qu'a gagné un Bréalais au loto, mais simplement la dernière estimation à quelques euros près, communiquée lors du conseil municipal de jeudi dernier, du coût des travaux (TTC) de l'aménagement du centre bourg.
Astronomique dirons certains,raisonnable dirons d'autres.
Il est pour l'instant prématuré de choisir l'adjectif approprié.
Une chose est sûre, si les travaux avaient été entrepris il y a 10 ans
le coût aurait été beaucoup moins élevé et donc plus facile à
supporter par la commune quand bien même celle ci aurait dû
emprunter.
Mais ces tergiversations présentent au moins un avantage : celui
d'obliger la majorité à plus de transparence et à plus de rigueur
du fait de notre présence. Bien sûr il y a encore beaucoup de
chemin à parcourir pour mettre en place une vraie concertation.
Rappelons que nous avons toujours dit que ce projet devait être
celui de l'ensemble des Bréalais. Rappelons également que dans
notre programme nous parlions de rénovation du bourg et non
d'aménagement ; la nuance est importante.
Ce qui nous inquiète le plus c'est l'augmentation depuis la précédente
estimation (+ 600000 euros!).
Bien sûr une explication rationnelle nous a été donnée. D'une part le
budget réfection de la chaussée avait été quelque peu sous
estimé, mais surtout le réseau d'eaux pluviales devra être refait
entièrement. C'est normal pour un réseau de plus de 40 ans enterré
sous une chaussée qui a supporté pendant des décennies un trafic
poids lourds important. Ce qui l'est moins c'est que certains élus
de la majorité aient feint de le découvrir maintenant et que ce
surcoût n'ait pas été intégré depuis le début. Alors après les
eaux pluviales, les eaux usées ? On nous dit que ce réseau est
en assez bon état et ne nécessite que peu de travaux ;
attendons tout de même le diagnostic définitif.
Alors faisons bien tous les diagnostics et tous les travaux nécessaires,
même si cela doit retarder le chantier de quelques mois. Mr le Maire
l'a dit, et nous sommes, sur ce point, entièrement d'accord avec
lui : une fois les travaux terminés plus un seul coup de pioche
ne devra être donné, plus une seule tranchée ne devra être
creusée pendant des années sauf cas de force majeure évidemment.
De toute façon même si la nouvelle estimation est à peu près exacte
il y aura encore pas mal de choses à rajouter : honoraires du
cabinet, mobilier urbain, éclairage, toilettes, etc.
Pour le coût final les paris restent ouverts.

jeudi 8 décembre 2011

LARVATUS PRODEO

Beurrer les lunettes des conseillers municipaux ou agir « larvatus prodeo ». *

Il arrive à Mr le Maire de maquiller la vérité au conseil municipal et pour éviter que le mensonge ne soit découvert il brouille la vue des conseillers municipaux.
A propos des travaux de voirie du Mac Donald situé en bordure de la route Rennes/Lorient, il a menti au conseil municipal. Le propriétaire du « fast food » a bénéficié d’un permis de construire de complaisance pour installer son établissement. Les contribuables ont financé, sans l’accord du conseil municipal, les accès à l'établissement. Par crainte de l’opposition, il a accepté secrètement un fonds de concours pour tenter de rendre l’opération budgétairement acceptable.
L’illégalité de l’opération était manifeste, d'où le recours devant le tribunal administratif.
L’audience de jugement a eu lieu jeudi matin 1er décembre 10 heures dans les locaux du tribunal administratif de Rennes qui sont ceux de l’ancien évêché.
Il y a quelques années, ses occupants y parlaient et chantaient encore en latin.

Le maire était présent aux côtés de son avocate qui a du le rappeler au calme après que le tribunal l’ait invité à se conformer aux usages des lieux.

La langue des juges administratifs est plus raffinée que celle pratiquée par certains conseillers municipaux majoritaires de Bréal. Il était hors de question que le rapporteur public, que l’on appelait il y a encore quelques années commissaire du gouvernement, désigne le maire de Bréal comme un beurreur de lunettes de conseillers municipaux ou un charlot.
Il n'en a pas moins stigmatisé le comportement du maire … en latin.
Il a usé d’une vieille expression latine pour qualifier la manière dont le maire a magouillé cette affaire. Pour mener à bien la malversation, il a dit que le maire avait agi : « larvatus prodeo ».
Autrement dit il a reproché au maire d’avoir caché la vérité aux conseillers municipaux pour obtenir sa régularisation.
Il y a une leçon à tirer des propos du rapporteur public.
Mr le Maire, essayez désormais d’avancer : « non larvatus sed détecta fonte prodeo », c’est à dire à visage découvert en ne confondant plus intérêts amicaux et intérêt communal.
* Traduction libre : menteur, hypocrite.

lundi 14 novembre 2011

CONSEIL MUNICIPAL DU 9 NOVEMBRE 2011

Conseil plutôt calme ; seul le point 15 à donner lieu à des échanges assez vifs.
La plupart des points ne présentaient pas de difficultés.
Ils ont tous été adopté à l’unanimité.

Ci-dessous quelques informations complémentaires et commentaires des élus de Bréal Autrement.
Point N °5 :instauration d'une taxe d'aménagement.
C'est un dossier complexe qui nécessitait un important travail de préparation en commission, ce qui a été fait (quand les choses sont bien faites et dans les règles, nous n'hésitons pas à le dire, contrairement à ce que laissent entendre les mauvaises langues de la majorité dans le bulletin municipal !).
Le taux adopté (3%) pour les zones d'habitations est un taux moyen légèrement supérieur à celui de la TLE (2,2%) qu'elle remplacera à partir du 1er Mars 2012. Cela ne changera pas grand chose pour une petite maison (SHON de l'ordre de 100m2) ; par contre plus la surface augmente, plus le coût sera élevé ( + 25% pour une maison de 160 m2), ce qui en soit est assez juste.
Pour les zones industrielles et artisanales, le taux reste identique à l'actuelle TLE (1,1%), C'est le taux le plus bas de toutes les communes de la communauté de communes.

Point N°15 : agrandissement du groupe scolaire Pierre Leroux.
Ci-dessous la motion que nous avons lue et qui a déclenchée l'ire de nos collègues de la majorité.

Les élus de Bréal Autrement prennent acte de l’inscription à l’ordre du jour du conseil municipal de l’extension de l’école publique qui est une nécessité.
Ils constatent que le boycott d’une précédente séance du conseil municipal a été décisif pour persuader le maire et le conseil de décider sans délai de cette extension.
Ils approuvent donc la décision de principe d’étendre les locaux de l’école primaire publique.
Toutefois, ils regrettent l’absence de méthode dans la décision et dans la mise en œuvre du projet d’extension.
Les besoins à satisfaire en matière de scolarisation ne sont pas réellement appréhendés à l’occasion de cette décision. La localisation proposée n’est pas satisfaisante. La création de 2à 3 classes auxquelles s’ajoutera un local d’activités réduira les espaces de récréation des élèves.
Ils regrettent que l’extension de l’école primaire soit envisagée en dehors des problèmes de l’école maternelle, de la cantine dont la saturation est d’ores et déjà avérée et de la création d’un pôle de petite enfance ; ils rappellent que cet équipement figurait au programme électoral de la majorité et de l’opposition et qu’il a été voté dans le contrat d’objectifs à l’unanimité lors de son adoption en …2005.
Pour l’appréciation la meilleure possible des besoins en locaux, ils demandent la création d’une commission extramunicipale à laquelle participeront les élus de la majorité et de l’opposition, les parents d’élèves et des représentants des enseignants et toute personne qualifiée.
Une bonne prévision est la garantie de l’adéquation entre les besoins et le projet ; une bonne conception de l’équipement est une source d’économies car elle permettra d’optimiser sa programmation technique et financière.
Les élus de Bréal Autrement s’engagent à promouvoir et faciliter toute solution « durable » pour répondre aux besoins démographiques et aux exigences pédagogiques qu’exige une bonne scolarisation des enfants de Bréal.

Commentaires :A vous de juger.
Premier point: contrairement à ce qui nous a été opposé, la création de 2 ou 3 classes supplémentaires réduira bien l'espace de récréation moyen par élève puisque si la surface totale de la cour ne change pas ou peu, par contre le nombre total d'élèves y séjournant sera lui en augmentation d'au moins 50...
Deuxième point: nous sommes évidemment conscient que tous les travaux ne peuvent pas être inscrits au budget 2012 et nous l'avons dit, mais doit-on pour autant occulter le débat sur la cantine, l'école maternelle et le pôle petite enfance ? Évidemment non !

lundi 24 octobre 2011

GUIGNOL !

La majorité municipale a choisi de se défouler dans le bulletin d'Octobre.
Nous répondrons le moment venu à ses propos outranciers et parfois insultants .
Pour l'instant nous nous contenterons de commenter le titre:
« une opposition guignolesque qui milite pour l'immobilisme »
Guignol est le représentant des petite gens ; c’est pour cela que le public l’aime et que les enfants applaudissent dés qu’ils l’aperçoivent dans le petit théâtre.
Ils le plébiscitent parce qu’il rosse le gendarme stupide, critique les notables cupides et dit des vérités que la majorité n’ose pas exprimer.
Alors qualifier, l’opposition de guignolesque, c’est lui rendre hommage, convenir qu’elle dit les vérités que le public aiment entendre et finalement qu’elle représente et exprime le bon sens populaire qui a déserté la majorité.
Ecoutez, le public réclame :
Guignol ! Guignol ! Guignol ! et il fait son entrée sous les applaudissements.

vendredi 21 octobre 2011

CARTON JAUNE

Prenez n'importe quelle activité sportive : il y a un règlement, des arbitres.
Au foot, une main, un geste d'antijeu, une agression sont des fautes logiquement sanctionnées.
Heureusement, sinon il n'y aurait pas de pratique sportive possible.
Alors pourquoi en serait-il autrement dans la vie municipale ?
Pourquoi la minorité doit-elle systématiquement reposer par écrit des questions orales qui sont restées sans réponses ?
Pourquoi doit-elle toujours écrire ses positions, insister pour que ses interventions en séance soient bien rapportées dans les comptes-rendus et procès verbaux, ...?
Pourquoi à Bréal sous Montfort, est-il si difficile d'adopter un fonctionnement ouvert?
Pourquoi est-ce si difficile d'obtenir les dossiers suffisamment longtemps à l'avance pour pouvoir les étudier?
Pourquoi devons-nous batailler pour avoir des comptes-rendus des réunions de commissions, un débat d'orientation suffisamment construit et suffisamment tôt avant le vote du budget pour que ce soit un réel débat ?
Pourquoi la municipalité nous oblige-t-elle à avoir recours à l'arbitre pour appliquer les règles garantissant le fait que le budget répond aux besoins de la population ?

Le tribunal administratif de Rennes a rendu le jugement sur la demande d’annulation du budget 2008. Il est accablant. Il faut savoir que les annulations de budget sont exceptionnelles en raison des conséquences qu’elles entraînent. Seules de graves raisons justifient l’annulation d’un budget communal.

jeudi 13 octobre 2011

PREAVIS DE GREVE

Les élus de Bréal Autrement ont décidé de ne pas participer à la réunion du conseil municipal du 13 octobre 2011.
Cette grève est destinée à protester contre la non inscription à l’ordre du jour du conseil municipal du 13 octobre 2011 d’un projet de délibération en vue de la création, dans les meilleurs délais, d'un agrandissement du service de restauration scolaire et de plusieurs nouvelles classes aux écoles publiques maternelle et primaire de Bréal sous Montfort.
Ces besoins ont été évoqué plusieurs fois lors des réunions de commissions (vie scolaire, urbanisme et bâtiments communaux). Plusieurs demandes d’inscription à un ordre du jour d’une séance du conseil municipal ont été faites. En vain.
Les effectifs actuels sont de 169 élèves en classes maternelles (+16 à la rentrée 2011 et 234 élèves en classes primaires (+ 22 élèves en 2011) . A moyen terme, le nombre des enfants à scolariser sur la commune sera de l’ordre de 500 .

Nous estimons qu’il faut prévoir et réclamer pour la prochaine année scolaire de porter à 10 le nombre de classes et envisager pour les années ultérieures 2 ou 3 autres classes supplémentaires pour faire face à l’afflux des nouveaux élèves résultant de l'arrivée régulière de jeunes couples dans la commune.
Certains jours plus de 460 enfants des écoles publiques et privées fréquentent le restaurant scolaire ! Le personnel est au plus juste, les conditions du temps de repas sont éprouvantes pour tous !
La solution envisagée par l'adjoint aux bâtiments communaux est un pis aller. Elle ignore les contraintes sanitaires et environnementales, et la nécessaire concertation avec les personnels et les parents d'élèves.
Devant le refus persistant du maire d’envisager pour les années à venir la scolarisation, dans des bonnes conditions, des enfants bréalais, nous exigeons la tenue d'une réunion extraordinaire du conseil municipal.

samedi 23 juillet 2011

COMMUNIQUE OUEST FRANCE

Les élus de Bréal Autrement désapprouvent l’avis de la communauté de communes de Brocéliande qui accepte la proposition du préfet de créer la communauté de communes du pays de Brocéliande regroupant les 5 communautés de communes de l’ancien arrondissement de Montfort: Bécherel, Saint Méen, Montauban, Montfort et celle de Brocéliande.
Ce vote est en désaccord avec celui du conseil municipal de Bréal sous Montfort. Rappelons que lors de ce dernier la quasi-totalité des conseillers municipaux ont voté contre cette proposition.
L’avenir des bréalais ne se construira ni à Plélan, ni à Montauban ! La commune de Bréal sous Montfort représente plus du ¼ de la population de la communauté de communes ; aucune décision engageant son avenir ne saurait lui être imposée par cette dernière.
Neuf élus du conseil municipal de Bréal sous Montfort ont accepté l’idée de rejoindre la seule communauté de Montfort, la majorité des conseillers municipaux n’a exprimé aucune préférence, ni manifesté aucune exclusive à l’égard d’aucune communauté de communes, y compris celle de Rennes-Métropole après qu’a été constaté dans le débat municipal l’irréalisme du maintien de l’actuel communauté de communes appelée à disparaître.
Le rattachement à Montfort Communauté contraindrait la commune à quitter le Syndicat intercommunal d’action sociale qui a son siège à Mordelles entraînant une rupture dans la continuité du service public d’action sociale perturbant les services à la personne qu’ils dispensent.
Pour cette raison, et parce que les bréalais pourront bénéficier des transports de Rennes Métropole et de la politique du logement que cette communauté à mise en place, les élus de Bréal Autrement considèrent que l’intérêt bien compris de la commune et de ses habitants est de rejoindre la communauté Rennes-Métropole, et non l’ancien arrondissement de Montfort supprimé en 1925.

Les élus de Bréal Autrement.
Le 22 juillet 2011.

vendredi 8 juillet 2011

REFORME TERRITORIALE: LE DEBAT!

Le débat sur la réforme territoriale a été animé, ouvert mais parfois confus. Pouvait-il en être autrement compte tenu de la formulation ambigüe et de l’incohérence des questions que Mr le Maire souhaitait soumettre au vote ?
Pour que chacun se fasse une opinion et comprenne bien la suite de l’article voilà ce qui a été soumis au vote.
Question N°1 : êtes-vous pour l’adhésion de la commune de Bréal sous Montfort à :
- Communauté de communes de Brocéliande
- Rennes Métropole
- Abstention
Question N°2 : Proposition de périmètre pour la nouvelle intercommunalité :
- Maintien dans le périmètre actuel de la communauté de communes de Brocéliande
- Elargissement aux autres communautés de communes
- Abstention
Nous avons dû batailler une bonne demi-heure pour simplement faire admettre à Mr le Maire qu’il fallait d’abord répondre à la question posée par le préfet alors que, dès les premiers échanges, on voyait bien qu’il y avait consensus sur ce point !
Les conseillers municipaux, majorité et opposition, sont en effet d’accord pour émettre un avis défavorable à la constitution d’une communauté de communes du pays de Brocéliande qui regrouperait les 5 communautés de communes : Brocéliande, Montfort, Montauban, Saint Méen et Bécherel.
Le maire s’est abstenu. Ne voulant pas déplaire au préfet il a courageusement refusé de voter cet avis proposé par les élus de Bréal Autrement.
Toute la soirée, il a cherché à enfermer le débat dans une fausse alternative : maintien du statu quo contre adhésion à Rennes Métropole oubliant que le préfet voulait connaître l’avis du conseil municipal de Bréal mais pas celui de la communauté de communes. Le conseil municipal de Bréal ne peut pas décider pour les autres communes.
Une majorité de conseillers municipaux a d’abord voté (question N°1) pour le statu quo, c’est à dire le maintien de la communauté de communes dans sa composition actuelle. Les élus de Bréal Autrement ont refusé de prendre part à ce vote puisque le préfet n’a jamais proposé de faire éclater la communauté de communes en proposant par exemple à la commune de Plélan le Grand de rejoindre le pays de Guer (comme elle le souhaite) et qu’il exclu que la communauté de communes n’aille pas rejoindre d’autres collectivités.
Surprise en fin de séance.
A l’issue d’un ultime vote (question N°2) en contradiction totale avec le vote en faveur du maintien du statu quo, il est apparu que les conseillers municipaux, étaient majoritairement favorables à l’adhésion à une ou plusieurs autres communautés de communes, sans même exclure Rennes Métropole.

Moralité :
Bien malin celui qui peut fournir une interprétation claire du vote du conseil municipal. En entretenant (volontairement ?) la confusion Mr le Maire espère peut-être se ménager une porte de sortie dans une affaire où il est bien mal engagé. En tout cas cela laisse toute latitude au préfet pour décider du sort des bréalais à leur place et c’est bien regrettable.

lundi 4 juillet 2011

BREAL ET LA REFORME TERRITORIALE

Pourquoi une réforme territoriale ?
Il y a unanimité parmi les élus de droite comme de gauche, et convergence de diagnostic de tous les rapports publics relatifs aux collectivités territoriales pour en finir avec:
• l'empilement des structures : communes, intercommunalités à fiscalité propre, syndicats intercommunaux à vocation unique ou multiple, syndicats mixtes (ouverts ou fermés), pays, départements, régions, État et Europe ; depuis plus de 30 ans, nous avons toujours ajouté, jamais rien retranché ;
le millefeuille administratif est devenu illisible et ingérable.
• l'enchevêtrement des compétences et la concurrence entre institutions : aujourd’hui, il faut être un expert en droit public pour comprendre qui est qui et qui fait quoi.
• ces chevauchements institutionnels ont un coût de plus en plus élevé en contradiction avec la nécessité de maîtriser la dépense publique locale.

Comment se traduira-t-elle au niveau local ?
Son objectif, en théorie tout à fait respectable, est de simplifier de clarifier et d’alléger les structures locales tout en respectant autant que faire se peut les bassins de vie. Elle induit un regroupement et (ou) un redécoupage des communautés de communes existantes.
Le préfet a été chargé de l’organisation concrète de cette nouvelle carte du département. Ses propositions sont parues courant Avril. Chaque commune doit maintenant donner son avis avant fin Août (Bréal le donnera lors du Conseil Municipal du jeudi 7 Juillet).
Force est de constater que depuis la parution du projet, des réticences ou des oppositions de la part de maires se font de plus en plus souvent entendre.
Que reprochent donc ces élus à ce nouveau découpage ?
Certains y voient une perte d’identité, d’autres considèrent que l’on va détruire ce qu’ils ont mis des années voire des décennies à mettre en place souvent avec difficultés, d’autres y voient une perte de pouvoir. D’autres encore s’inquiètent du futur fonctionnement de ces super communautés de communes.
Il y a sans doute du vrai dans tout cela, mais doit-on pour autant verser dans l’immobilisme et ne pas tenir compte du monde qui nous entoure ?
Certainement pas.
Alors il faut accepter de débattre sereinement de cette réforme et voir ce qui est le mieux pour notre commune. C’est la position des élus de Bréal Autrement , ce n’est pas celle de Mr le maire et de sa majorité et c’est bien regrettable.


Que dit-on dans les communautés de communes concernées (Montfort, Montauban Bécherel et Saint Méen)?
La proposition du préfet de réunir les communautés de communes de Brocéliande (à laquelle appartient Bréal), Montfort, Montauban, Saint Méen et Bécherel a été mal reçue par de nombreux maires quelque soient leurs sensibilités politiques.
Christophe Martins, maire d’Iffendic, et vice président de Montfort Communauté, estime à juste titre que le pays de Brocéliande n’est pas un bassin de vie. Comme beaucoup de ses collègues il ne veut pas d’un «mariage à 5».
Par contre la majorité des élus des communautés de Montauban et de Saint Méen seraient prêt fusionner voire à constituer un "ménage à 3" avec Montfort. Quant à Bécherel, personne n’en veut et en plus Romillé sa commune la plus importante souhaite rejoindre Rennes Métropole.

Et Bréal dans tout ça ?
Un questionnaire réalisé en Avril 2011 à la demande de la communauté de communes auprès des élus donne une idée de leurs souhaits: 8 sur 11(seuls 11 élus sur 27 ont répondus…) acceptent le rattachement à une intercommunalité regroupant celles composant le pays de Brocéliande, 2 sont favorables à Rennes Métropole et 1 demande la rattachement à Guer. Les communes de Plélan et Maxent penchent très majoritairement pour un rattachement au pays de Guer, les avis des autres communes sont très partagés.
Le préfet ne manquera pas de relever ,au moment de décider, qu’une majorité des élus des communes de la communauté de Brocéliande souhaitent la disparition de cette dernière à laquelle ils sont finalement peu attachés, et le rattachement des différentes communes qui la composent à l’une ou l’autre des communautés de communes dont elles sont limitrophes.

Le maintien de la situation actuelle serait la pire des choses pour les bréalais et les condamneraient à regarder s'éloigner le train du progrès. Ce serait infiniment triste car la commune a de nombreux atouts à faire valoir!
Les habitants de Bréal doivent pouvoir prendre en main le destin de leur commune et imposer leur point de vue au conseil municipal. .

dimanche 19 juin 2011

CONSEIL MUNICIPAL DU 16 JUIN 2011

Conseil très bref (1h30). Les points à l’ordre du jour ne posaient pas vraiment problème.
Ils ont tous été adopté à l’unanimité.
Ci-dessous quelques informations complémentaires et commentaires des élus de Bréal Autrement.
Point N °1 : L’augmentation du montant demandé aux parents peut paraître élevée (il passe de 110 à 115€ soit + 4,5%) mais il faut rapporter ce chiffre au coût global de la prestation (la participation des familles est de l’ordre de 10% de ce dernier). Néanmoins il faudra veiller les prochaines années à une augmentation plus modérée ou du moins en rapport avec un indice fiable comme les prestations familiales.
Point N°4 : Il s’agit d’acheter ce terrain (1500 m2) afin de le viabiliser en même temps que l’autre parcelle (12460 m2) et de le revendre ensuite (3 lots) comme terrain constructible au prix du marché (soit environ 150€ le m2).
Point N°6 : La subvention ne sera pas de trop car le coût des travaux projetés nous parait très (trop?) élevé.
Point N°7 : Nous regrettons que plusieurs de nos questions sur le fonctionnement et le devenir de l’école de musique soient restées sans réponse.
Question diverse : A notre demande la question suivante avait été ajoutée à l’ordre du jour.

« Fixation de la date et organisation de la réunion publique pour débattre de la proposition du préfet concernant la réforme territoriale ».

Lors d’un entretien il y a quelques semaines avec Mr le Maire (en présence de Mr Berthelot) nous avions déjà formulé cette demande. Nous avions cru à l’époque que Mr le Maire n’y était plus hostile (cela se fait dans beaucoup de communes !). Que nenni ! Le refus de Mr le Maire a été clair et net.
Mr le Maire n’est pas un démocrate ça tout le monde le sait, par contre nous pensions qu’autour de la table il y avait encore des personnes (en plus des élus de Bréal Autrement) pour qui le mot démocratie avait un sens mais nous n’avons pas entendu leur voix…
Un des arguments avancé par Mr le Maire pour justifier ce refus est qu’à ce jour les informations sur le fonctionnement de ces futures super communautés de communes sont peu claires et insuffisantes. C’est en partie vrai mais comme souvent Mr le Maire, pour justifier sa position, répond à coté de la question. Ce qui est parfaitement clair c’est la volonté du préfet de regrouper plusieurs communautés de communes en une seule entité et donc de supprimer les petites comme la notre. Et c’est sur ce regroupement que les élus devront émettre un avis courant Août (s’il ne nous convient pas il faudra proposer autre chose arguments à l’appui).
Autre argument avancé : si les gens sont intéressés ils n’auront qu’à assister au conseil ! Sauf que le public n’a pas le droit de prendre la parole…
Conclusion : la position de la commune sur cette réforme importante qui engage l’avenir de tous se réduira au point de vue personnel de Mr le Maire … qui sera (évidemment ) validé lors du prochain conseil municipal (le jeudi 7 juillet).

mardi 31 mai 2011

Etre ou ne pas être iconoclaste * ?


A l’occasion des travaux de rénovation du centre-bourg, il a été décidé d’essayer de mieux mettre en valeur l’église et son pourtour. Pour ce faire le cabinet en charge du projet propose de remettre la croix classée, qui se trouve prés de l’entrée sud de l’Eglise, à sa place initiale. Des photos anciennes montrent qu’elle a déjà été déplacée au mépris de son classement comme monument historique. Le déplacement est minime (quelques mètres) ; c’est à la fois très peu et beaucoup…
Il faut en effet savoir que le caractère historique de la croix impose le respect de procédures lourdes mises en place pour éviter le déplacement intempestif des monuments historiques. Un dossier scientifique doit être établi par la commune, il doit être validé par le préfet de région, et seule une entreprise spécialisée sera autorisée à procéder à ce déplacement.
Le déplacement de la croix induit de fait la modification du périmètre de protection qui est aujourd’hui de 500 mètres. Pour notre part nous pensons que ce périmètre doit être largement diminué et circonscrit à la seule place Saint Malo et aux perspectives directes sur la croix.
Un nouveau déplacement sauvage de la croix modifierait ce périmètre et pourrait contrarier des projets immobiliers qui ne l’étaient pas jusqu’ici. Il faudra donc faire les choses dans les règles.
La diminution de la contrainte impose une enquête publique qui doit être décidée par le maire. Voudra-t-il diminuer la contrainte architecturale ou continuer à user et abuser d’une règle administrative contraignante en consentant discrétionnairement des dérogations et des passe – droits selon des critères connus de lui seul ?
°°°
Le déplacement de la croix qui est sur la place du calvaire est plus simple.
Elle pourrait être déplacée et mise par exemple dans la grotte de Lourdes ou ailleurs. La croix retrouverait là un sens religieux qu’elle a perdu depuis la fin de la célébration des Fêtes Dieu.
L’espace libéré accroîtrait la future aire de stationnement des cars et par là même la sécuriserait. Le terre-plein qui subsistera faciliterait l’accès des personnes handicapées aux transports en commun après un aménagement adapté.
Il n’est pas plus ou moins iconoclaste* de déplacer une croix classée que de déplacer une croix qui ne l’est pas. Le tout est de le faire dans le respect de la foi et des convictions religieuses de tous.
* Iconoclaste : ennemi de la tradition et peu respectueux des images religieuses.

lundi 16 mai 2011

SPORTIFS ET BASSIN DE VIE

9 maires des communes de l’ouest rennais ont décidé de coopérer pour créer et soutenir les projets d’investissement dans le secteur du sport et étudier les pratiques sportives de leurs administrés afin de mieux les satisfaire.
Ce sont les maires de Chavagne, Cintré, Le Rheu, Vezin le Coquet, La Chapelle Thouarault , Le Verger, L’Hermitage, Mordelles et Saint Gilles.
Ensemble ils vont évaluer la demande d’équipements, les mobilités des sportifs d’une commune à l’autre, les stratégies des clubs afin de leur offrir plus de perspectives.
Toutes ces communes sont proches ou très proches de Bréal. Alors pourquoi Bréal ne participe-t-il pas à cette étude? Les sportifs bréalais vivraient-ils sur une île?Simplement parce que la commune de Bréal n’est pas rattachée à Rennes Métropole.
Pourtant Bréal pourrait par exemple mettre dans le pot commun une salle de tennis très sous-employée en échange d’autres services que, Mordelles, Le Rheu ou d’autre pourraient offrir aux sportifs bréalais .
Le bassin de vie est aussi un territoire pour les sportifs.
Il est dommage que les bréalais soient exclus de ce bassin sportif en cours de constitution.

dimanche 24 avril 2011

Compte rendu du Conseil Municipal du mercredi 20 avril 2011

Principal point à l’ordre du jour : le budget
1)Affectations des résultats 2010
Le résultat de la section de fonctionnement de l’exercice présente un excédent de 1 120 190.40 €.
Proposition:
-report en section de fonctionnement pour 320 190,40 €
-virement à la section d’investissement pour 800 000,00 €
Vote pour à l’unanimité

2)Budget assainissement
Il est proposé de virer 82 557.37 € et de reporter 157 839.55 € à la section investissement du budget assainissement.

Comme il s’agit du financement de l’extension de la station, les élus de Bréal Autrement indiquent que ce budget devrait faire partie du budget principal et non du budget spécifique assainissement (réservé au fonctionnement et à l’entretien).

M. le Maire n’étant pas d’accord, les élus de Bréal Autrement s’abstiennent.

3)vote des taux 2011

Il est proposé, en plus de ce qui est prévu nationalement, une augmentation de 0.5% des impôts locaux.
Déjà l’an dernier, nous avions signalé qu’il n’était pas nécessaire d’augmenter les taxes locales puisque la commune était en sous investissement, nous avons donc voté contre cette augmentation non justifiée.

4)Subventions aux associations - versement complémentaire
L’association « Nos Chérubins » demande 9 772.50 € au lieu des 2 372.49 € accordés dans le vote précédent car elle est en difficulté.
Nous pensons que cette association rend un réel service et avons voté pour cette subvention (7 abstentions dans la majorité).
A cette occasion, nous avons signalé qu’il faudrait une réflexion globale sur le financement des associations qui rendent un service au public, l’Etat et les autres collectivités territoriales baissant leurs subventions.

L’Association « JA Basket Bréal » demande également une subvention supplémentaire de 1300 € : jouant à haut niveau, certaines équipes ont des déplacements conséquents et coûteux.
Ces équipes sont les ambassadrices de la commune et la subvention est votée à l’unanimité.
Par ailleurs signalons que la commission «Vie associative» a longuement débattu sur ce sujet, et projette d'étudier une répartition différente avec un soutien approprié pour l'ensemble des sportifs(ves) ayant des frais importants de déplacements et de participation aux matchs au niveau du département et/ou régional."



5)Crédits alloués aux écoles.
Il s’agit des sommes allouées au privé et au public pour la documentation pédagogique et l’arbre de Noël et de la subvention à l’école privée au titre du contrat d’association.

Vote à l’unanimité.

6)Provisions pour risques et charges de 2500 €
Il s’agit des litiges et contentieux en cours : nous sommes sortis pendant le vote.

7)Budgets primitifs 2011
Comme chaque année, les restes à réaliser sont très importants (1 million d’euros environ).
M. le Maire refuse de voter dès 2011 les travaux d’agrandissement de la cantine scolaire alors que le restaurant s’avère trop petit et qu’une augmentation des élèves est prévue pour la rentrée. Encore une fois, on constate un manque d’anticipation des besoins. Nous nous heurtons toujours au refus d’établir un plan pluri-annuel d’investissements.

La commune a de bonnes capacités financières et elle les sous-emploie.

Pour ces raisons, les élus de Bréal Autrement votent contre le budget.

8)Bail d’attribution précaire de la parcelle section ZPn°208
Nous rappelons qu’il s’agit d’une partie d’un îlot de culture et qu’il est souhaitable que cette parcelle soit cultivée par l’exploitant qui cultive les parcelles adjacentes ce qui n’est pas la proposition faite.

Vote à bulletin secret : 14 contre l’attribution à M. G. Jéhannin qui n’exploite pas la terre contigüe, 12 pour et une abstention.
M. le Maire refuse de mettre au vote l’attribution à M. Jouanolle.


9)Travaux d’assainissement « Le Clos Couët »
Il est proposé un raccordement au réseau d’assainissement aux riverains avec une participation de 2 000 €.

Cette somme ne correspond à rien : la logique voudrait que la commune fasse les travaux communs et les riverains paient leur raccordement.

Les élus de Bréal autrement votent contre cette participation.

10)Préparation de la rentrée scolaire 2011
Information de Mme Demay sur l’affectation d’un emploi supplémentaire à l’Ecole maternelle publique à la rentrée.

Signature de la convention avec le Conseil Général pour la subvention du car de ramassage scolaire… nous sommes pour mais elle est déjà signée depuis 6 mois !

Questions diverses
a)Nous proposons que la commune utilise son droit de préemption pour acheter le «présidial». L’immeuble fait partie du patrimoine de Bréal et est à un prix peu élevé.
b)Nous demandons à M. le Maire de s’exprimer sur les propositions de M. le Préfet relatives à l’évolution de la communauté de communes.

M. le Maire indique que rien de lui convient dans les propositions.
Lui souhaiterait le statu quo.
Tout le monde est pourtant conscient du fait que l’actuelle communauté de communes de Brocéliande est appelée à disparaître : alors que propose-t-on ?

Pour les Elus de Bréal Autrement, une information détaillée et un débat public sont nécessaires. Dans la proposition du Préfet, que deviennent des services comme ceux apportés actuellement pas le Service Intercommunale d’Action Sociale basé à Mordelles ? Comment Bréal trouvera-t-il sa place dans une grande communauté de communes incluant St Méen le Grand et Bécherel ? etc.

A quand cette réflexion et cette consultation des Bréalais ??

samedi 16 avril 2011

DECONSTRUCTION OU DEMOLITION ?


Comme un certain nombre de Bréalais nous nous sommes posé beaucoup de questions à propos de l’évolution du chantier de la future Maison des associations et de la façon dont la désconstruction de l'ancien hangar s’est effectuée.
Bien sûr il fallait prendre des précautions avec la toiture compte tenu de sa nature.
Mais pour le reste quel intérêt y avait-il à découper soigneusement le béton pour n’en laisser finalement que si peu (voir photo)?
N’aurait-il pas été plus judicieux de tout démolir et de reconstruire de façon classique? Si un homme de l’art peut éclairer notre lanterne sur ce point technique, son point de vue sera le bien venu.
En tout cas une chose est sûre, cette façon de procéder a occasionné un retard conséquent sur le déroulement du chantier.
Aura-t-elle une incidence financière? L’avenir nous le dira.

mercredi 13 avril 2011

LETTRE AU PREFET

La majorité municipale a émis le souhait de rester dans la communauté de communes de Brocéliande. Mais une telle décision méritait plus qu’un simple point à l’ordre du jour d’un conseil municipal! Surtout il aurait fallu examiner objectivement les autres possibilités (adhésion à Rennes Métropole, rattachement à une autre communauté de communes plus grosse,…)
La démocratie la plus élémentaire commandait de consulter la population ou au moins, d’organiser un vrai débat public. Mr le maire, pour d’obscures raisons politiciennes, en a décidé autrement faisant ainsi preuve d’un profond mépris à l’encontre des habitants de Bréal.
Au moment où il semble de plus en plus probable que la communauté de communes de Brocéliande dans sa configuration actuelle est condamnée, cette politique de l’autruche pratiquée par Mr le Maire est profondément dommageable pour Bréal et ses habitants.
C'est dans le but de créer un rebond et d’initier enfin le débat que nous avons décidé d’écrire au préfet (rappelons que c’est lui qui, dans le cadre de la réforme territoriale à venir, décidera du nouveau découpage des communautés de communes) pour lui exposer objectivement le contexte bréalais.

Bréalais, vous pouvez prendre votre avenir en main!
Faites entendre votre voix !

samedi 9 avril 2011

UNE AFFAIRE A NE PAS RATER ?


Idéalement placée en centre bourg, cette demeure de caractère que tout le monde aura reconnue est à vendre pour la modique somme de 135000 euros. Certes il y a beaucoup de travaux à faire à l'intérieur mais quel cachet une fois restaurée!
C'est pourquoi nous proposerons à la commune de l'acheter (nous faisons confiance au talent de négociateur de Mr le Maire pour l'acquérir à un prix encore plus intéressant).
Au moment où l'on essaie de redonner un peu d'attrait au centre bourg, voilà une opportunité à saisir; le patrimoine communal s'en trouverait ainsi avantageusement étoffé.
Reste une dernière question: quelle destination pour ce batiment restauré?
N'hésitez pas à faire des suggestions! Il y aura forcément des idées intéressantes.

samedi 26 mars 2011

AMENAGEMENT DU BOURG ET CIRCULATION

Position des élus de Bréal Autrement suite à la réunion publique du 22 Mars.
Ils rappellent l’engagement du conseil municipal de la commune qui a voté en 2005 à l’unanimité l’aménagement du centre-bourg (Point 10 du contrat d’objectifs). Le coût était alors estimé à 500 000 euros HT (hors étude et reprise des réseaux). Ce report va induire un surcoût important puisque l’estimation actuelle est chiffrée à plus du double. En 2005 les finances communales pouvaient facilement supporter cette dépense.
Ils rappellent également que le Conseil Municipal a adopté le PLU pour la commune lors de la séance du 1er Février 2007 (modifié le 13 Décembre 2007) . Dans ce PLU figurent les mêmes recommandations, le même plan de circulation que dans le contrat d’objectifs.
Citons 2 extraits de ce document :
« II s'agit ici d'enrichir et de valoriser le cadre de vie des bréalais, de favoriser une meilleure appropriation du territoire par un maillage de sentiers pédestres et cyclables étoffé. Plusieurs types de liaisons piétonnes et/ou cyclables seront à valoriser, créer ou poursuivre ;
•des sentiers de randonnées, irriguant la campagne proche du bourg
•des cheminements à travers la partie agglomérée, permettant la promenade au sein du bourg
•des liaisons au sein du bourg, permettant les petits déplacements entre les différents quartiers et décloisonnant ces derniers. »
« Les enjeux concernant la trame viaire consistent à hiérarchiser, compléter et diversifier le réseau. Le principe adopté tend à agir sur les voies de ceinture (contournement du centre-bourg) et les radiales, tout en complétant la trame interne existante. Il s'agit donc de multiplier les possibilités de déplacements, de disperser les flux automobiles et ainsi agir sur la fréquentation, la sécurité et la valorisation de certains axes ».

Ils regrettent que les élus de la majorité aient oublié les bonnes intentions manifestées à l’occasion de ces votes notamment concernant la circulation des véhicules.
Ils dénoncent la transformation de l’ancien chemin rural qu’est la rue Jeanne d’Arc en boulevard de circulation à double sens pour camions. Cet axe qui va supporter une augmentation importante du trafic sera délimité par 2 points noirs principaux : au niveau du cimetière et au niveau de la mairie et comportera 2 points noirs secondaires : la sortie du futur lotissement « Champ Carré, Acanthe » et celle du futur parking entre le centre culturel et la place Saint Malo. Ils regrettent que de ce fait le principal pôle culturel de la commune (centre culturel et cinéma) soit ainsi coupé du centre bourg.
Ils demandent que soit constituée et mise en place dans les plus brefs délais, une commission extra municipale réunissant des élus de la majorité, des élus de l’opposition et des bréalais vivant dans et hors du centre ville afin de réfléchir, sur la base du contrat d’objectifs, aux différentes modalités de contournement via des voies communales.
Ils invitent les bréalais à consulter, soit le contrat d’objectifs, soit le PLU (en particulier le PADD, Plan d’Aménagement et de Développent Durable).

dimanche 13 mars 2011

Présentation publique du projet «d’aménagement du bourg» aux habitants

Le projet a été présenté à la commission «aménagement du bourg» puis aux commerçants et enfin au Conseil Municipal jeudi 10 Mars.
Il sera présenté aux bréalais le 22 mars 2011 au Centre Culturel.
Ces différentes présentations nous amènent à faire les observations suivantes.
En l'état actuel ce projet fait de la rue Jeanne d’Arc l’axe principal de circulation en centre bourg. Contrairement à ce que pense la personne représentant le cabinet d’études, cette rue fait bien partie du centre bourg et le fera encore plus lorsque la liaison entre le Centre Culturel et la place Saint Malo sera réalisée. Cette voie est maintenue à double sens et supportera la quasi-totalité du trafic poids lourds. A l’entrée et à la sortie de la rue Jeanne d’Arc deux points noirs en perspective : devant le cimetière et devant la mairie avec les dangers qui vont avec pour les piétons et les cyclistes.
Cet alourdissement de la circulation rue Jeanne d’Arc doit permettre la sécurisation pour les piétons, les cyclistes et les personnes à mobilité réduite d’une partie du centre-ville : une piste cyclable à l’entrée de la rue de Montfort des trottoirs élargis, une chaussée partagée dans la partie de rue actuellement en sens unique.
Pour le reste c’est régime maigre : un peu de vert et quelques arbres si l’architecte des Bâtiments de France le permet, une mise en valeur de la croix et du monument aux morts.
La place de la Madeleine reste exclusivement dédiée au stationnement. A ce propos il est dommage que la majorité municipale et le cabinet en charge de l’étude soit obnubilé par le nombre de places de stationnement. Bien entendu il faut des places de parking, mais aménager un centre bourg c’est avant tout le rendre aux piétons pour créer un espace de rencontre et de convivialité. Nous pensons que la commune est convenablement équipée en places de stationnement même s'il faut parfois faire 100 ou 200 m (voire un peu plus !) pour rejoindre la poste ou un commerce depuis un parking. C’est sans doute encore beaucoup trop pour les adeptes du «loto drive» ou de la «baguette drive»! Mais à partir du moment où les déplacements piétons sont faciles et sécurisés où est le problème?
Ce projet sera exposé en mairie et présenté publiquement le 22 mars 2011 au centre culturel.
Venez nombreux faire part de vos observations et de vos suggestions.

mardi 1 mars 2011

La vérité sur la RGPP

La RGPP c’est la révision générale des politiques publiques ; un mot savant destiné à définir une méthode permettant de mieux gérer l’Etat et de mieux servir les usagers. En théorie du moins !
En réalité, derrière ce sigle se cachent la réduction du nombre d’infirmières, de magistrats, de policiers, d’enseignants, de fonctionnaires pénitentiaires,…, mais aussi des redéploiements aveugles de moyens humains.
Bien sûr, il y a sans doute eu une époque où des fonctionnaires étaient payés à ne rien faire, mais cette époque est révolue depuis bien longtemps.
La RGPP vise également à augmenter le coût des services publics, à diminuer les crédits d’Etat aux départements et aux communes, à diminuer les services rendus par les administrations d’Etat aux collectivités territoriales.
En un mot, c’est une machine à transférer les charges de l’Etat sur les collectivités territoriales et les particuliers.
Bréal a déjà été victime plusieurs fois de la RGPP et notamment au mois de Septembre dernier. L’absence de création d’une classe de maternelle à l’école publique est une conséquence concrète de la RGPP. La suppression de la communauté de communes de Brocéliande à laquelle Mr le maire est si attaché sera aussi une conséquence locale de la RGPP.
Alors non Mr le Maire on ne peut pas être favorable à la RGPP, sauf si l’on a intérêt à ce que se développent des structures privées (assurances, cliniques, écoles,…) qui se substitueraient progressivement aux structures publiques (hôpitaux, sécurité sociale, …)
N’oubliez jamais Mr le Maire que le service public, bien commun de la nation, est le patrimoine de ceux qui n’en n’ont pas.

samedi 26 février 2011

Voltalis et les personnes âgées

Au cours de la réunion de la commission des affaires sociales du 1er février 2011, nous avons appris que certaines personnes âgées se voyaient couper l'électricité pendant les jours les plus froids, au moment où la réduction de la consommation en électricité sur la Bretagne était nécessaire pour éviter l’effondrement du réseau électrique.
Les élus de Bréal Autrement ont aussitôt contacté le responsable d’Habitat 35 pour élucider cette pratique, et demandé une réponse écrite.
Voici l'explication de cette triste situation qui a vu des personnes en grandes difficultés par manque de chauffage :
Un dispositif de régulation des consommations d’électricité a été mis en place par Habitat 35 en partenariat avec Voltalis. Il s’agit d’un petit boitier qui génère des microcoupures de courant dans le but de soulager le réseau électrique. C’est une contribution au pacte électrique que la région Bretagne a signé avec le ministre de l’environnement M. Borloo.
(En cas d’inconfort, il est possible de demander sa désactivation à Voltalis).
Encore une fois, les informations sur cette action simple et concrète à la portée de tous, n'étant pas connu des élus, voilà comment on arrive à perturber inutilement des personnes fragiles.

Bonne nouvelle pour les habitants du Soleil Levant.
Nous avions aussi soumis des remarques sur les montants disparates des loyers, et l'état de vétusté de nombreux logements sociaux. Le groupe Habitat 35 a prévu des travaux d’isolation. Un diagnostic est en cours. Les travaux devraient pouvoir démarrer en fin d’année 2011.

Moralité : Les demandes des bréalais ne pourrons être pris en considération dans leurs besoins que si leurs élus sont capables de s’affranchir du véto et/ou de la censure du maire et ainsi être réactifs...

mercredi 23 février 2011

UN JOURNAL A COLLECTIONNER ABSOLUMENT

Vous avez certainement reçu dans votre boite aux lettres, en même temps que le paquet de pub (pour une fois tant pis pour les adeptes du « Stop Pub » !), un journal nommé 7 jours Les petites affiches de Bretagne.
Une distribution inhabituelle motivée par le fait qu’il contenait un encart spécial (8 pages) sur la commune de Bréal sous Montfort.
Cet hebdomadaire, que bon nombre d’entre vous ont découvert à cette occasion, se définit comme un journal d’informations générales, judiciaires et légales.
Nous ne nous étendrons pas sur les 2 derniers adjectifs ; ce journal est certainement très utile pour les commerçants, artisans, industriels. De plus ce numéro est d’autant plus intéressant pour la commune qu’il présente plusieurs entreprises installées sur son sol.
Par contre les rubriques d’informations générales appellent de notre part un certain nombre de commentaires. Que lit-on en effet dans ces différentes rubriques ?
P 3 : Désenclavement de l’Ouest Breton : Une délégation d’élus régionaux de droite et du centre reçue par le Secrétaire d’Etat au Transports….
P 5 : A propos des élections cantonales : 4 candidats sont présentés pour les cantons de Bruz, Rennes Nord, Rennes Centre et Liffré, tous se présentant au nom de la majorité présidentielle.
Curieuse présentation : il n’y a pas d’autres candidats dans ces cantons ?
Arrêtons là les propos hypocrites.
Tout le monde aura compris qu’il s’agit d’un journal de droite, d’une droite pure et dure qui, avec l’UMP soutient Nicolas Sarkozy contre vents et marées.
Vous ne serez donc pas surpris que les propos de notre maire s’y étalent sur presque 2 pages (sur les 8 consacrées à Bréal) et qu’il y soit présenté plus qu’à son avantage.
Nous sommes mauvaise langue ?
Bien entendu car tout le monde sait bien que Mr le Maire ne fait pas de politique …
PS : pour votre information voici quelques morceaux choisis figurant dans le petit encadré à la fin de l’article.

"DITES-NOUS MONSIEUR LE MAIRE
5°) Le défaut que vous détestez le plus ?
La haine
7°) Le personnage politique que vous admirez le plus ?
François FILLON
8°) La réforme économique ou sociale que vous appréciez le plus ?
La Réforme Générale des Politiques Publiques (RGPP)"

lundi 14 février 2011

CHERES PHOTOCOPIES (suite)

Un commentaire à propos de l’article paru le 3 Février (Chères photocopies) nous demande de justifier notre affirmation. Nous le faisons bien volontiers.
Elle provient du Journal Officiel du Sénat.
Plus précisément la réponse faite par le Ministre du budget, des comptes publics et de la fonction publique à une question écrite (N° 01583) du sénateur Jean Louis Masson et publiée dans le JO du Sénat (p 1510) le 30/08/2007.
Cette réponse a été publiée dans le JO du Sénat du 21/02/2008 (p 337).

samedi 12 février 2011

Libre expression de l’opposition dans le bulletin municipal de Janvier 2011

Comme vous avez pu le constater, l’opposition n’a pas eu le droit de s’exprimer dans le bulletin municipal du début de l’année.
Pourquoi cette censure ? Posez donc la question à Mr le Maire!
Aux uns il répondra que nos écrits sont parvenus hors délai (pour information il avait soit disant fixé la date limite au 10 Janvier ; mais alors comment fait-il pour publier dans ce même bulletin un courrier qu’il a reçu le 15 Janvier ?)
Aux autres il dira que c’est parce qu’il y a des élections dans deux mois. Mais alors pourquoi les autres communes concernées par les élections continuent-elles à publier ces tribunes ?
Mr le Maire n’est jamais à court d’arguments quand il s’agit de justifier l’injustifiable.
Nous n’en dirons pas plus pour l’instant et laissons les Bréalais seuls juges du «bien fondé» de son initiative.
En attendant nous publions ci-dessous ce que vous auriez dû lire dans le bulletin. N’hésitez pas à le diffuser largement autour de vous.

Cette nouvelle année est l’occasion pour nous de faire le point sur les projets et réalisations à venir.
La maison des associations : sa création allait de soi. Bréal est une commune où les associations sont nombreuses et dynamiques. Il semble logique de mettre à leur disposition des locaux fonctionnels et si possibles agréables.
L’aménagement du bourg : on en parlait depuis des décennies ! Il semble que les choses bougent enfin. Nous prenons acte de cette volonté nouvelle.
La démarche choisie pour conduire le projet ne nous convient pas vraiment. Néanmoins nous nous y impliquerons sans arrière pensée politicienne. Nous aurions souhaité une démarche plus participative, mais la majorité municipale n’en n’avait sans doute ni l’envie ni les moyens. Nous continuons à penser que tous les bréalais sont concernés, qu’ils habitent place Saint Malo ou à 3 km dans la campagne, qu’ils soient commerçants ou simples citoyens, qu’ils soient jeunes ou vieux. Il est encore temps de créer un comité consultatif constitué d’élus, de techniciens et d’un certain nombre de bréalais désirant s’impliquer dans le projet. Les premières discussions avec le cabinet en charge de l’étude ont évidemment mis en évidence les problèmes posés par la circulation des véhicules à moteur. La majorité municipale refusant de mener une réflexion préalable sur un plan de circulation global, nous risquons d’avoir dans quelques mois devoir choisir entre la peste et le choléra. Mr le Maire dira probablement que c’est la faute du Conseil Général qui ne réalise pas la déviation de Bréal. Ce n’est pas sérieux. D’une part faire croire aux bréalais qu’elle résoudrait tous les problèmes est faux et à la limite malhonnête. Cette attitude a bien sûr un avantage à court terme : celui d’esquiver le débat sur la circulation en général. Mais il en est de ce problème comme de celui des caries dentaires : plus on attend, plus les soins sont délicats et coûteux. Bon courage à la prochaine équipe municipale!
D’autre part tout le monde sait bien que le Conseil Général a de plus en plus de mal à équilibrer son budget (comme la quasi-totalité des conseils généraux). Comment faire quand les dépenses augmentent de façon importante, notamment les dépenses obligatoires résultant du désengagement financier de l’Etat dans de nombreux domaines, quand la dotation de l’Etat stagne ou régresse et que le seul levier qui permettrait d’augmenter les recettes est l’impôt ?


Nous vous souhaitons à toutes et à tous, une bonne et heureuse année 2011, solidaires face aux inégalités croissantes.
Nous assurons une permanence hebdomadaire chaque samedi de 11heures à 12 heures dans le local attenant à la mairie et retrouvez nous sur notre blog : (www.brealenbroceliande.blogspot.com)


Les élus de « Bréal Autrement »
Roger RIBAULT ,Marie Noëlle VANSTEENE , Jean-Yves GEFFROY ,Nelly LORY-BERCHOT Jean-Pierre DUFRAIGNE

samedi 5 février 2011

DOUBLE FAUTE

Les terrains de tennis qui se trouvaient à proximité de la salle de sports ont été couverts. L’équipement a coûté 549394 euros. C’est une promesse de campagne faite à la présidente de l’association de tennis locale en échange d’un soutien au maire (qu’elle avait accompagné dans de nombreuses visites de salles de tennis) et d’une subvention qui n’est jamais venue.
Aujourd’hui, l’association est en sommeil. Elle compte moins d’une dizaine de licenciés.
Le bâtiment conçu pour satisfaire les désirs de l’association est inesthétique pour ne pas dire laid. La blancheur du revêtement du toit, couleur proscrite quand il s’agit de portails ou d’ouvertures en centre bourg, jure dans le paysage. Le permis de construire du bâtiment n’a jamais été affiché sur le chantier (peur de susciter un recours ?).
Le maire diffère l’inauguration de cet équipement de convenance parce que le destinataire n’existe plus et que le bâtiment a perdu la destination pour laquelle il a été conçu…
C’est un bâtiment sous occupé. Il est utilisé par des joueurs de tennis de table, des joueurs de badmington et des joueurs de tennis non licenciés. L’enchevêtrement des lignes qui définissent les différentes aires de jeu empêche que les terrains soient désormais utilisés pour des compétitions officielles de tennis et ce, d’autant que la salle n’a pas été équipée de sanitaires et de vestiaires conformes aux exigences de la fédération de tennis.
Tirons un trait sur le tennis de compétition, oublions la laideur du bâtiment qui fait tache, et redéfinissons en commun l’usage de cet équipement qui ne recevra pas désormais, en l’état de la salle et de l’association, de compétitions de tennis.
Tirons les leçons de l’expérience : que les équipements publics ne soient plus décidés en fonction d’intérêts particuliers, en l’espèce celui d’un clan sportif, mais en fonction de besoins identifiés.

mercredi 2 février 2011

Chères Photocopies

Les élus de Bréal autrement souhaitent donner quelques précisions sur «l’affaire des photocopies», car l’article paru dans Ouest France ne relate presque exclusivement que le point de vue du Maire.
Les membres de l’Association n’ont jamais demandé 1786 copies et d’ailleurs aucune «commande» portant sur un tel nombre n’a été faite et produite devant le juge administratif.
Lors de la campagne électorale, ils voulaient étudier les comptes administratifs et les comptes de gestion de la commune des 3 années précédant l’élection, ce qui est la moindre des choses pour analyser la gestion de l’équipe municipale en place et ainsi se préparer à prendre la relève avec sérieux.
Nous n’avions aucune raison de faire une commande de cette ampleur puisque les comptes administratifs annuels et les comptes de gestion communiqués aux membres du conseil municipal ne font habituellement que quelques dizaines de pages.
De plus ils soutiennent avec le ministre du budget que le recours systématique au prix de 0,18 euro la photocopie noir et blanc A4 est illégal.
Le ministère considère en effet qu’une commune ou une administration ne peut légalement facturer une photocopie à un tarif supérieur au coût réel
(les frais de personnels inhérents à cette reproduction étant exclus du calcul du coût lorsqu’il s’agit de documents administratifs ce qui est le cas pour les documents concernés).
Nous n’avons jamais refusé de payer un prix normal à savoir celui qui est appliqué aux autres associations (0,067 euro), prix qui correspond grosso modo au prix de revient.
ALORS
OUI notre recours est parfaitement justifié
OUI nous sommes victimes de discrimination
OUI Mr le Maire a voulu nous faire taire en essayant de mettre l’association en difficulté financière.
A vous de juger qui est dans son droit.