samedi 26 février 2011

Voltalis et les personnes âgées

Au cours de la réunion de la commission des affaires sociales du 1er février 2011, nous avons appris que certaines personnes âgées se voyaient couper l'électricité pendant les jours les plus froids, au moment où la réduction de la consommation en électricité sur la Bretagne était nécessaire pour éviter l’effondrement du réseau électrique.
Les élus de Bréal Autrement ont aussitôt contacté le responsable d’Habitat 35 pour élucider cette pratique, et demandé une réponse écrite.
Voici l'explication de cette triste situation qui a vu des personnes en grandes difficultés par manque de chauffage :
Un dispositif de régulation des consommations d’électricité a été mis en place par Habitat 35 en partenariat avec Voltalis. Il s’agit d’un petit boitier qui génère des microcoupures de courant dans le but de soulager le réseau électrique. C’est une contribution au pacte électrique que la région Bretagne a signé avec le ministre de l’environnement M. Borloo.
(En cas d’inconfort, il est possible de demander sa désactivation à Voltalis).
Encore une fois, les informations sur cette action simple et concrète à la portée de tous, n'étant pas connu des élus, voilà comment on arrive à perturber inutilement des personnes fragiles.

Bonne nouvelle pour les habitants du Soleil Levant.
Nous avions aussi soumis des remarques sur les montants disparates des loyers, et l'état de vétusté de nombreux logements sociaux. Le groupe Habitat 35 a prévu des travaux d’isolation. Un diagnostic est en cours. Les travaux devraient pouvoir démarrer en fin d’année 2011.

Moralité : Les demandes des bréalais ne pourrons être pris en considération dans leurs besoins que si leurs élus sont capables de s’affranchir du véto et/ou de la censure du maire et ainsi être réactifs...

mercredi 23 février 2011

UN JOURNAL A COLLECTIONNER ABSOLUMENT

Vous avez certainement reçu dans votre boite aux lettres, en même temps que le paquet de pub (pour une fois tant pis pour les adeptes du « Stop Pub » !), un journal nommé 7 jours Les petites affiches de Bretagne.
Une distribution inhabituelle motivée par le fait qu’il contenait un encart spécial (8 pages) sur la commune de Bréal sous Montfort.
Cet hebdomadaire, que bon nombre d’entre vous ont découvert à cette occasion, se définit comme un journal d’informations générales, judiciaires et légales.
Nous ne nous étendrons pas sur les 2 derniers adjectifs ; ce journal est certainement très utile pour les commerçants, artisans, industriels. De plus ce numéro est d’autant plus intéressant pour la commune qu’il présente plusieurs entreprises installées sur son sol.
Par contre les rubriques d’informations générales appellent de notre part un certain nombre de commentaires. Que lit-on en effet dans ces différentes rubriques ?
P 3 : Désenclavement de l’Ouest Breton : Une délégation d’élus régionaux de droite et du centre reçue par le Secrétaire d’Etat au Transports….
P 5 : A propos des élections cantonales : 4 candidats sont présentés pour les cantons de Bruz, Rennes Nord, Rennes Centre et Liffré, tous se présentant au nom de la majorité présidentielle.
Curieuse présentation : il n’y a pas d’autres candidats dans ces cantons ?
Arrêtons là les propos hypocrites.
Tout le monde aura compris qu’il s’agit d’un journal de droite, d’une droite pure et dure qui, avec l’UMP soutient Nicolas Sarkozy contre vents et marées.
Vous ne serez donc pas surpris que les propos de notre maire s’y étalent sur presque 2 pages (sur les 8 consacrées à Bréal) et qu’il y soit présenté plus qu’à son avantage.
Nous sommes mauvaise langue ?
Bien entendu car tout le monde sait bien que Mr le Maire ne fait pas de politique …
PS : pour votre information voici quelques morceaux choisis figurant dans le petit encadré à la fin de l’article.

"DITES-NOUS MONSIEUR LE MAIRE
5°) Le défaut que vous détestez le plus ?
La haine
7°) Le personnage politique que vous admirez le plus ?
François FILLON
8°) La réforme économique ou sociale que vous appréciez le plus ?
La Réforme Générale des Politiques Publiques (RGPP)"

lundi 14 février 2011

CHERES PHOTOCOPIES (suite)

Un commentaire à propos de l’article paru le 3 Février (Chères photocopies) nous demande de justifier notre affirmation. Nous le faisons bien volontiers.
Elle provient du Journal Officiel du Sénat.
Plus précisément la réponse faite par le Ministre du budget, des comptes publics et de la fonction publique à une question écrite (N° 01583) du sénateur Jean Louis Masson et publiée dans le JO du Sénat (p 1510) le 30/08/2007.
Cette réponse a été publiée dans le JO du Sénat du 21/02/2008 (p 337).

samedi 12 février 2011

Libre expression de l’opposition dans le bulletin municipal de Janvier 2011

Comme vous avez pu le constater, l’opposition n’a pas eu le droit de s’exprimer dans le bulletin municipal du début de l’année.
Pourquoi cette censure ? Posez donc la question à Mr le Maire!
Aux uns il répondra que nos écrits sont parvenus hors délai (pour information il avait soit disant fixé la date limite au 10 Janvier ; mais alors comment fait-il pour publier dans ce même bulletin un courrier qu’il a reçu le 15 Janvier ?)
Aux autres il dira que c’est parce qu’il y a des élections dans deux mois. Mais alors pourquoi les autres communes concernées par les élections continuent-elles à publier ces tribunes ?
Mr le Maire n’est jamais à court d’arguments quand il s’agit de justifier l’injustifiable.
Nous n’en dirons pas plus pour l’instant et laissons les Bréalais seuls juges du «bien fondé» de son initiative.
En attendant nous publions ci-dessous ce que vous auriez dû lire dans le bulletin. N’hésitez pas à le diffuser largement autour de vous.

Cette nouvelle année est l’occasion pour nous de faire le point sur les projets et réalisations à venir.
La maison des associations : sa création allait de soi. Bréal est une commune où les associations sont nombreuses et dynamiques. Il semble logique de mettre à leur disposition des locaux fonctionnels et si possibles agréables.
L’aménagement du bourg : on en parlait depuis des décennies ! Il semble que les choses bougent enfin. Nous prenons acte de cette volonté nouvelle.
La démarche choisie pour conduire le projet ne nous convient pas vraiment. Néanmoins nous nous y impliquerons sans arrière pensée politicienne. Nous aurions souhaité une démarche plus participative, mais la majorité municipale n’en n’avait sans doute ni l’envie ni les moyens. Nous continuons à penser que tous les bréalais sont concernés, qu’ils habitent place Saint Malo ou à 3 km dans la campagne, qu’ils soient commerçants ou simples citoyens, qu’ils soient jeunes ou vieux. Il est encore temps de créer un comité consultatif constitué d’élus, de techniciens et d’un certain nombre de bréalais désirant s’impliquer dans le projet. Les premières discussions avec le cabinet en charge de l’étude ont évidemment mis en évidence les problèmes posés par la circulation des véhicules à moteur. La majorité municipale refusant de mener une réflexion préalable sur un plan de circulation global, nous risquons d’avoir dans quelques mois devoir choisir entre la peste et le choléra. Mr le Maire dira probablement que c’est la faute du Conseil Général qui ne réalise pas la déviation de Bréal. Ce n’est pas sérieux. D’une part faire croire aux bréalais qu’elle résoudrait tous les problèmes est faux et à la limite malhonnête. Cette attitude a bien sûr un avantage à court terme : celui d’esquiver le débat sur la circulation en général. Mais il en est de ce problème comme de celui des caries dentaires : plus on attend, plus les soins sont délicats et coûteux. Bon courage à la prochaine équipe municipale!
D’autre part tout le monde sait bien que le Conseil Général a de plus en plus de mal à équilibrer son budget (comme la quasi-totalité des conseils généraux). Comment faire quand les dépenses augmentent de façon importante, notamment les dépenses obligatoires résultant du désengagement financier de l’Etat dans de nombreux domaines, quand la dotation de l’Etat stagne ou régresse et que le seul levier qui permettrait d’augmenter les recettes est l’impôt ?


Nous vous souhaitons à toutes et à tous, une bonne et heureuse année 2011, solidaires face aux inégalités croissantes.
Nous assurons une permanence hebdomadaire chaque samedi de 11heures à 12 heures dans le local attenant à la mairie et retrouvez nous sur notre blog : (www.brealenbroceliande.blogspot.com)


Les élus de « Bréal Autrement »
Roger RIBAULT ,Marie Noëlle VANSTEENE , Jean-Yves GEFFROY ,Nelly LORY-BERCHOT Jean-Pierre DUFRAIGNE

samedi 5 février 2011

DOUBLE FAUTE

Les terrains de tennis qui se trouvaient à proximité de la salle de sports ont été couverts. L’équipement a coûté 549394 euros. C’est une promesse de campagne faite à la présidente de l’association de tennis locale en échange d’un soutien au maire (qu’elle avait accompagné dans de nombreuses visites de salles de tennis) et d’une subvention qui n’est jamais venue.
Aujourd’hui, l’association est en sommeil. Elle compte moins d’une dizaine de licenciés.
Le bâtiment conçu pour satisfaire les désirs de l’association est inesthétique pour ne pas dire laid. La blancheur du revêtement du toit, couleur proscrite quand il s’agit de portails ou d’ouvertures en centre bourg, jure dans le paysage. Le permis de construire du bâtiment n’a jamais été affiché sur le chantier (peur de susciter un recours ?).
Le maire diffère l’inauguration de cet équipement de convenance parce que le destinataire n’existe plus et que le bâtiment a perdu la destination pour laquelle il a été conçu…
C’est un bâtiment sous occupé. Il est utilisé par des joueurs de tennis de table, des joueurs de badmington et des joueurs de tennis non licenciés. L’enchevêtrement des lignes qui définissent les différentes aires de jeu empêche que les terrains soient désormais utilisés pour des compétitions officielles de tennis et ce, d’autant que la salle n’a pas été équipée de sanitaires et de vestiaires conformes aux exigences de la fédération de tennis.
Tirons un trait sur le tennis de compétition, oublions la laideur du bâtiment qui fait tache, et redéfinissons en commun l’usage de cet équipement qui ne recevra pas désormais, en l’état de la salle et de l’association, de compétitions de tennis.
Tirons les leçons de l’expérience : que les équipements publics ne soient plus décidés en fonction d’intérêts particuliers, en l’espèce celui d’un clan sportif, mais en fonction de besoins identifiés.

mercredi 2 février 2011

Chères Photocopies

Les élus de Bréal autrement souhaitent donner quelques précisions sur «l’affaire des photocopies», car l’article paru dans Ouest France ne relate presque exclusivement que le point de vue du Maire.
Les membres de l’Association n’ont jamais demandé 1786 copies et d’ailleurs aucune «commande» portant sur un tel nombre n’a été faite et produite devant le juge administratif.
Lors de la campagne électorale, ils voulaient étudier les comptes administratifs et les comptes de gestion de la commune des 3 années précédant l’élection, ce qui est la moindre des choses pour analyser la gestion de l’équipe municipale en place et ainsi se préparer à prendre la relève avec sérieux.
Nous n’avions aucune raison de faire une commande de cette ampleur puisque les comptes administratifs annuels et les comptes de gestion communiqués aux membres du conseil municipal ne font habituellement que quelques dizaines de pages.
De plus ils soutiennent avec le ministre du budget que le recours systématique au prix de 0,18 euro la photocopie noir et blanc A4 est illégal.
Le ministère considère en effet qu’une commune ou une administration ne peut légalement facturer une photocopie à un tarif supérieur au coût réel
(les frais de personnels inhérents à cette reproduction étant exclus du calcul du coût lorsqu’il s’agit de documents administratifs ce qui est le cas pour les documents concernés).
Nous n’avons jamais refusé de payer un prix normal à savoir celui qui est appliqué aux autres associations (0,067 euro), prix qui correspond grosso modo au prix de revient.
ALORS
OUI notre recours est parfaitement justifié
OUI nous sommes victimes de discrimination
OUI Mr le Maire a voulu nous faire taire en essayant de mettre l’association en difficulté financière.
A vous de juger qui est dans son droit.