mardi 31 mai 2011

Etre ou ne pas être iconoclaste * ?


A l’occasion des travaux de rénovation du centre-bourg, il a été décidé d’essayer de mieux mettre en valeur l’église et son pourtour. Pour ce faire le cabinet en charge du projet propose de remettre la croix classée, qui se trouve prés de l’entrée sud de l’Eglise, à sa place initiale. Des photos anciennes montrent qu’elle a déjà été déplacée au mépris de son classement comme monument historique. Le déplacement est minime (quelques mètres) ; c’est à la fois très peu et beaucoup…
Il faut en effet savoir que le caractère historique de la croix impose le respect de procédures lourdes mises en place pour éviter le déplacement intempestif des monuments historiques. Un dossier scientifique doit être établi par la commune, il doit être validé par le préfet de région, et seule une entreprise spécialisée sera autorisée à procéder à ce déplacement.
Le déplacement de la croix induit de fait la modification du périmètre de protection qui est aujourd’hui de 500 mètres. Pour notre part nous pensons que ce périmètre doit être largement diminué et circonscrit à la seule place Saint Malo et aux perspectives directes sur la croix.
Un nouveau déplacement sauvage de la croix modifierait ce périmètre et pourrait contrarier des projets immobiliers qui ne l’étaient pas jusqu’ici. Il faudra donc faire les choses dans les règles.
La diminution de la contrainte impose une enquête publique qui doit être décidée par le maire. Voudra-t-il diminuer la contrainte architecturale ou continuer à user et abuser d’une règle administrative contraignante en consentant discrétionnairement des dérogations et des passe – droits selon des critères connus de lui seul ?
°°°
Le déplacement de la croix qui est sur la place du calvaire est plus simple.
Elle pourrait être déplacée et mise par exemple dans la grotte de Lourdes ou ailleurs. La croix retrouverait là un sens religieux qu’elle a perdu depuis la fin de la célébration des Fêtes Dieu.
L’espace libéré accroîtrait la future aire de stationnement des cars et par là même la sécuriserait. Le terre-plein qui subsistera faciliterait l’accès des personnes handicapées aux transports en commun après un aménagement adapté.
Il n’est pas plus ou moins iconoclaste* de déplacer une croix classée que de déplacer une croix qui ne l’est pas. Le tout est de le faire dans le respect de la foi et des convictions religieuses de tous.
* Iconoclaste : ennemi de la tradition et peu respectueux des images religieuses.

lundi 16 mai 2011

SPORTIFS ET BASSIN DE VIE

9 maires des communes de l’ouest rennais ont décidé de coopérer pour créer et soutenir les projets d’investissement dans le secteur du sport et étudier les pratiques sportives de leurs administrés afin de mieux les satisfaire.
Ce sont les maires de Chavagne, Cintré, Le Rheu, Vezin le Coquet, La Chapelle Thouarault , Le Verger, L’Hermitage, Mordelles et Saint Gilles.
Ensemble ils vont évaluer la demande d’équipements, les mobilités des sportifs d’une commune à l’autre, les stratégies des clubs afin de leur offrir plus de perspectives.
Toutes ces communes sont proches ou très proches de Bréal. Alors pourquoi Bréal ne participe-t-il pas à cette étude? Les sportifs bréalais vivraient-ils sur une île?Simplement parce que la commune de Bréal n’est pas rattachée à Rennes Métropole.
Pourtant Bréal pourrait par exemple mettre dans le pot commun une salle de tennis très sous-employée en échange d’autres services que, Mordelles, Le Rheu ou d’autre pourraient offrir aux sportifs bréalais .
Le bassin de vie est aussi un territoire pour les sportifs.
Il est dommage que les bréalais soient exclus de ce bassin sportif en cours de constitution.