samedi 22 décembre 2012

Solidaire ? Mais pas trop !

 Neuf points à l’ordre du jour de  la séance du conseil municipal du 6 décembre 2012.

Seul le point N°1  [demande de transfert de la compétence jeunesse des communes à la communauté de communes] a donné lieu à débat et s’est traduit par un vote différent de la majorité et de l’opposition, les 8 autres points ayant été adoptés à l’unanimité.
 Le journal Ouest France du  9 décembre 2012 n’ayant pas rendu compte de façon compréhensible des enjeux de ce transfert nous nous proposons d’éclairer le lecteur.

 De quoi s’agissait-il ?
De voter ou non en faveur du transfert de la compétence jeunesse à la communauté de communes.

 Qui souhaite ce transfert et pourquoi ?
 Toutes les communes de la communauté de communes de Brocéliande,  sauf les élus communautaires de Bréal sous Montfort.
Le conseil communautaire estime que ce transfert de compétence serait un plus pour les politiques jeunesse des communes. 
 De nouveaux services seraient ainsi offerts à la population jeune.

Pourquoi Bréal sous Montfort n’en veut pas ?
Les élus de Bréal sous Montfort considèrent que les services qui pourraient être proposés n’intéresseront que peu ou pas les jeunes brélais.

Pourquoi nous, élus de Bréal  Autrement, nous sommes nous  abstenus ?

Nous considérons qu’effectivement le bassin de vie des jeunes bréalais s’inscrit dans le périmètre de Rennes Métropole. Nous avons souligné le manque de cohérence de la municipalité qui affiche une solidarité à l’égard de la communauté de communes mais qui prend des positions qui entravent son évolution.
C’est vrai pour l’action sociale qui dépend du Syndicat intercommunal d’action sociale qui a son siège à Mordelles, c’est vrai pour la jeunesse.
Mme Marie Noëlle Vansteene a souligné par ailleurs dans un courrier l’absence de politique jeunesse à Bréal qui compte environ 1400 jeunes de moins de 18 ans.

Nous n’avons pas voulu mêler nos voix à celles de la majorité car nous ne partageons pas ses analyses : par exemple aller jusqu’à affirmer que les jeunes Bréalais cédaient à l’attractivité de Mordelles et de Rennes Métropole « parce qu’on les y oblige » ( sic). Voilà le genre d’argument développé pour ne pas admettre l’absence de pertinence de l’appartenance de Bréal sous Montfort à la communauté de communes de Brocéliande.

 Alors la municipalité de Bréal solidaire des autres communes de la communauté de communes de Brocéliande ?
Oui ... mais pas trop !

 

 

vendredi 30 novembre 2012

BERIA OU BERIAL?

Pourquoi indiquer le nom de notre commune en gallo ?
La langue, c’est ce qui structure une pensée et c’est le reflet du mode de vie des gens qui la parlent.
Le gallo a souvent été dévalorisé car, fin XIXème et début XXème, il était surtout parlé par des gens de la campagne souvent pauvres.
Tout comme le breton il était loin d’être synonyme de réussite sociale. Pourtant, ce sont ces personnes qui ont construit notre passé et fait vivre notre contrée.
Bien sûr tout le monde ne va pas se mettre à parler gallo et de toute façon cela ne nuit en rien à l'apprentissage et à la maîtrise de la langue française.
Poser des panneaux bilingues, c’est simplement rappeler les origines de notre commune et la replacer dans son histoire. Cela permet d'entretenir la mémoire collective.
Déjà, le fait d’avoir posé la question en conseil a beaucoup fait parler ! Il y a les pour, il y a les contre, certains se remémorant des histoires racontées par leurs parents ou vécues lorsqu’il était gamins ! Et c’est bien là l’important : garder la mémoire.
Nous sommes persuadés qu’en rappelant aux jeunes générations ce qu’ont vécu leurs grands parents et arrières grand parents, nous les aiderons à prendre du recul et à construire leur avenir plus solidement.
NB : certains préféreraient BERIAL, pourquoi pas ?

mardi 20 novembre 2012

CONSEIL MUNICIPAL DU 15 NOVEMBRE 2012


 
Première remarque : nous avons voté 9 des 10 points à l'ordre du jour.
Nous nous sommes simplement abstenus sur le point N°8 , tarif des photocopies ; nous estimons en effet que le tarif proposé 0,30 euro pour une simple photocopie A4 noir et blanc est trop élevé .
Nous comprenons bien qu'au prix de revient intrinsèque (voisin de 0,5 centime) , il faille ajouter quelques centimes pour tenir compte de l'utilisation du personnel communal ; malgré cela à 30 centimes d'euro on est très très loin du compte !
N'oublions pas que la mairie est un service public et que les personnes qui n'ont pas chez elles le matériel nécessaire pour réaliser leurs propres photocopies (photocopieur, scanner) sont souvent des personnes aux revenus modestes.

Deuxième remarque : Le compte rendu publié dans Ouest France de samedi (une journaliste était présente). Il est dans l'ensemble assez fidèle aux débats à « un détail » près : il n'est absolument pas question du point N°1 : Présentation du rapport annuel sur le Prix et la Qualité du Service public d'eau potable 2011.
Un point qui a quand même occupé autant de temps que les 10 autres réunis !
Ce rapport présenté par Mr Ducruix, ingénieur coordinateur de l'Eau au syndicat des eaux de Lillion est pourtant très intéressant. Il est de grande qualité et renferme une foule de renseignements.
Nous ne pouvons qu'inciter les personnes à le consulter (compte tenu de sa densité, environ 40 pages, il n'est pas possible d'en faire une synthèse en quelques lignes).

Troisième remarque : pour une fois notre question diverse a bien été mise à l'ordre du jour !
Nous avions demandé au conseil de se prononcer et de voter un accord de principe pour la mise en place, en dessous des panneaux existants à chacune des entrées de la ville, de panneaux en gallo indiquant « BERIA » (pour plus d'infos voir article précédent).
Accueil mitigé de la part de la majorité. Certes notre demande a été accueillie favorablement par 2 adjoints, mais pour les autres élus de la majorité, à l'image du maire, difficile de connaître le fond de leurs pensées sur le sujet. Mr le Maire a simplement promis que la proposition serait examinée ultérieurement en commission. Dont acte.

 











mardi 13 novembre 2012

BERIA ET BREAL



Aujourd’hui nos fêtes, avec les jeux, contes et chants traditionnels, font vivre notre patrimoine culturel.

La langue, transmise presque uniquement par l'oral, est encore parlée par 5 à 10 % de la population de Haute Bretagne et comprise par bien davantage.

Bréal sous Montfort, Beria en gallo, est de tradition gallèse.
Beria, vieux français Bère, roman Berra, signifie lieu de plaine, surtout de plaine peu cultivée.

Notre commune porte bien son nom puisque les récentes fouilles effectuées au Hindré ont fait découvrir un lieu d’élevage gallo romain.

Appuyons-nous sur notre passé pour construire ensemble notre avenir.

Il nous semble en effet important de ne pas renier nos origines, et de montrer à tous que nous en sommes fiers.

La pose de panneaux BERIA, en dessous des panneaux BREAL-SOUS-MONTFORT, aux entrées de notre ville est un acte symbolique qui va dans ce sens.

C'est pourquoi, relayant un souhait de Bréalais,nous demandons que soit examinée et soumise au vote du Conseil Municipal du 15 Novembre 2012 la mise en place de ces panneaux bilingues.

mardi 30 octobre 2012

DROIT DE REPONSE


 
Mis en cause dans le N° 14 du bulletin municipal, je vous prie de bien vouloir insérer le droit de réponse suivant :
Agressé physiquement à deux reprises, j’ai choisi l’apaisement quand j’ai été entendu par la gendarmerie à la demande du procureur de la République ; insulté, comme les autres élus de l’opposition lors des conseils municipaux, je me suis tu; injurié aujourd’hui dans le bulletin municipal, je garderai mon sang froid face à une majorité qui a perdu le sien.
Ni moi, ni les autres élus de l’opposition, n’adopterons le ton hargneux et rageur de la majorité et ne répondrons pas aux provocations verbales et petitesses courantes de la municipalité vexée de voir la cour des comptes reprendre nos critiques. Les auteurs des insultes constituent une minorité dans la majorité. La plupart de ceux là se refusent, comme les élus de l’opposition, à confondre la fonction et la personne.
Les bréalais peuvent juger du caractère ridicule des attaques personnelles en comparant les propos de la majorité et ceux de l’opposition. J’ai déjà été mis en cause dans le bulletin municipal N° 12 de janvier 2012 à la suite de l’annulation du financement illégal des accès du Mac Do. Aucune réponse n’a été publiée. Elle est refusée à l’opposition quand la municipalité s’accorde spontanément ce droit dans le bulletin municipal dont elle s’estime, à tort, propriétaire.
A court d’arguments, le maire et la « majorité » répondent par l’insulte et l’injure. Que craignent – ils  de 5 opposants ? Les critiques de l’opposition tomberaient d’elles-mêmes si elles étaient infondées.
L’opposition est privée d’accès à l’information municipale et aux dossiers municipaux. Elle doit parfois payer les photocopies nécessaires à son mandat. Malgré tous les obstacles mis sur sa route, elle est parvenue à juste évaluation de la politique municipale.
La cour régionale des comptes exprime en termes administratifs ce que dit l’opposition depuis 2008 :
- absence de prévision dans les investissements.
  • suivi des crédits défectueux.
  • insuffisance d’exécution des budgets.
  • défaut de contrôle des délégataires de service public et notamment de la SAUR.
  • marchés publics attribués irrégulièrement.
Le maire invité par la cour des comptes à répondre par écrit aux remontrances de la cour des comptes a été incapable d’adresser la moindre justification écrite aux critiques. Cela se vérifie sur le site internet de la cour régionale des comptes de Bretagne. http://www.ccomptes.fr. La municipalité enrage de voir ainsi reprises par la cour les critiques de l’opposition. N’ayant osé l’injurier, le maire et quelques uns s’en prennent au chef de file des élus de l’opposition.
Débattre démocratiquement c’est échanger des arguments, pas des insultes ou des menaces. Pour que Bréal avance, il faut, des prévisions pour bien investir, de la transparence dans les décisions et des compétences pour gérer la commune dans l’intérêt de tous !
Roger Ribault. 29 Octobre 2012



lundi 22 octobre 2012

L'OPPOSITION MUNICIPALE CONDAMNEE! NON!

L'opposition municipale condamnée.
Tel est le titre d'un article de Ouest France en date du 18 Octobre 2012.
Voilà qui mérite quelques explications et mise au point .

Contrairement à ce que laisse supposer le titre racoleur du journal nous ne sommes condamnés à rien si ce n'est à payer … les frais de justice !
Pour l'essentiel de nos requêtes le juge s'est déclaré incompétent.
En effet le juge judiciaire des référés a seulement indiqué que d'une part c'était au tribunal correctionnel de décider du droit de réponse et que d'autre part c'était au tribunal administratif de décider de la parution des tribunes censurées.
Autrement dit nous n'avons pas frapper à la bonne porte.
Pourquoi cette position ?
Nous n'avons aucune certitude, mais il faut quand même savoir que lorsqu'un juge ou un tribunal se déclare incompétent, c'est parce que le dossier est embarrassant et que trancher en faveur d'un parti ou de l'autre lui pose problème.

Nous donner tort c'était permettre à tous les maires d'user et d'abuser de la censure vis à vis de leur opposition.
Nous donner raison c'était créer une jurisprudence pouvant entraîner une multiplication des recours émanant d'opposition « maltraitée » comme celle de Bréal.
Voilà devant quel dilemme s'est trouvé le juge et pourquoi il a « botté en touche ».

En tout cas Mr le Maire avait de sérieuses craintes sur le verdict, puisqu'avant même que le jugement ne soit rendu, il avait décidé de nous octroyer une page complète (au lieu de la demi habituelle) dans le bulletin municipal d'Octobre.
 C'était l'une de nos demandes qu'il n'aurait jamais acceptée sans l'action engagée !

mercredi 26 septembre 2012

Bréal, le CIAS et la Communauté de communes


La présentation du rapport annuel du CIAS était le point principal à l'ordre du jour du Conseil Municipal du 20 Septembre 2012.

Le CIAS (Centre Intercommunal d'Action Sociale) dont Bréal sous Montfort fait partie et dont le siège est à Mordelles est géré par un EPCI regroupant 7 communes :
Bréal-sous-Montfort, Chavagne, Cintré, Le Rheu, Mordelles, St Gilles et Vezin-le-Coquet.

Les services rendus concernent principalement les personnes âgées (portage de repas, maisons de retraites médicalisées, aide à domicile...) et la petite enfance (garderie, ludothèque...). Il est à noter que les Bréalais sont les plus grands utilisateurs des services proposés pour les enfants.

Le rapport 2011 est consultable en ligne:


Les élus de Bréal Autrement soulignent la grande qualité de ce rapport.

Après une présentation du rapport 2011 par Mme VERDAN, adjointe aux affaires sociales, un débat s'est engagé notamment sur le problème posé par l'appartenance de Bréal au CIAS et à la communauté de communes de Brocéliande.

Lors du débat les élus de Bréal Autrement rappellent que l'appartenance de la commune de Bréal au CIAS interdit à la communauté de communes de Brocéliande de prendre la compétence sociale et que les autres communes (St Thurial, Tréffendel, Maxent, Monterfil, St Péran Plélan et Paimpont) ne peuvent profiter des mêmes services.
Ils rappellent leur attachement indéfectible au SIAS de Mordelles dont les services sont très appréciés par la population.

Pour mettre un terme à ces difficultés, le maire dit avoir proposé l’adhésion des communes de la communauté de Brocéliande au SIAS de Mordelles.

Les élus de Bréal Autrement en prennent acte et demandent en conséquence au maire :

1° de faire venir au conseil municipal de Bréal la présidente du SIAS et le directeur de ce syndicat pour un échange de vues sur l’évolution possible du syndicat dans ce sens.

2° de saisir le conseil de la communauté de communes de cette proposition aux fins de vérifier si elle correspond aux souhaits des habitants des autres communes de la communauté (dans l’hypothèse où une évolution du SIAS apparaîtrait possible).

3° dans le cas contraire, de tirer les conséquences de l’impasse sociale dans laquelle l’appartenance de la commune de Bréal au SIAS de Mordelles met la communauté de communes.

Les élus de Bréal Autrement s’associeront à toute décision susceptible de rendre un service de proximité de qualité aux jeunes parents pour leurs enfants, aux personnes en difficulté et/ou souffrant d’un handicap et aux plus âgés pour mieux vieillir au plus près de leurs proches.





dimanche 16 septembre 2012

BREAL A L'HEURE DES COMPTES...


C'est le titre de l'article de Ouest-France du mardi 11 Septembre .


L'actualité de la vie municipale, c'est le rapport de la Cour Régionale des Comptes (CRC).

La commune, comme beaucoup d'autres, a fait l'objet d'un contrôle en 2011. C'est une procédure normale en démocratie. Elle a pour objet de vérifier la bonne tenue de la comptabilité des collectivités .
Le rapport fait autorité ; l’impartialité de la cour est reconnue au-delà des sensibilités politiques.

Il faut savoir que jamais, une cour des comptes n’approuve, ni ne condamne l’action d’un maire et de sa municipalité. 
Elle laisse ce soin aux électeurs.

Sa mission est de faire des constatations budgétaires et comptables sur la manière dont le budget est voté et exécuté et d’apprécier la manière dont la municipalité exerce son contrôle sur les délégataires de service public (en l’occurrence la SAUR), sur les marchés publics (elle dit la commande publique).

Le rapport a été présenté au Conseil Municipal du jeudi 6 Septembre. C'est une obligation de la loi, tout comme le débat qui a suivi.

Sans surprise la lecture de ce rapport est radicalement différente selon que l'on appartient à la majorité ou à l'opposition.
Lire à ce propos l'article paru dans Ouest-France.

Nous aurons l'occasion de nous exprimer plus longuement sur ce rapport dans les semaines qui viennent.

Pour l'instant nous nous contenterons de remarquer que le rapport de la CRC valide toutes les critiques que nous avons formulées et tous les dysfonctionnements que nous avons relevés depuis 2008.

Il valide de ce fait les actions que nous avons menées dans l'intérêt des bréalais afin d'infléchir la politique de la majorité.

NB : On aurait pu penser que ce rapport allait être publié sur le site officiel de la mairie.
A ce jour pas la moindre trace ! Pire : pas un mot dans le compte rendu du conseil municipal alors que sa présentation et le débat qui a suivi a occupé plus de la moitié du conseil !
Voilà qui en dit long sur « l'information » distillée par la majorité...

Les Bréalais(es) qui souhaitent avoir une information plus complète devrons donc pour en prendre connaissance, soit aller à la mairie, soit aller sur le site de la CRC Bretagne :


mardi 3 juillet 2012

Cherche banques à Bréal






Peut-être vous est-il arrivé un soir d'avoir besoin d'un peu d'argent liquide dans le bourg de Bréal.

Seule solution : rejoindre le distributeur automatique le plus proche ; c'est là que les choses se gâtent surtout si vous n'avez pas de véhicule. En effet dans le centre bourg rien !

Bréal est certainement une des seules communes de plus de 5000 habitants qui ne possède pas de banque en son centre .
Pourtant il y a une bonne dizaine d'années il y avait 2 banques et 2 distributeurs en centre bourg : le Crédit Agricole et le Crédit Mutuel.
Le premier a migré vers le centre commercial ce qui peut se comprendre, le deuxième vers ce lieu improbable en face du cimetière (lieu qui aurait dû être réservé pour l’aménagement routier du carrefour si ...).

Ce phénomène est assez incompréhensible car dans les autres communes les banques avaient au contraire tendance à se précipiter en centre bourg dès qu'un commerce se libérait (cette ruée tournant même à l'absurde comme à Mordelles).

Le centre bourg est donc si peu attractif pour que les banques s'en désintéressent à ce point ?

En attendant la lointaine fin de la rénovation du centre bourg et une hypothétique installation d'une nouvelle banque ne faudrait-il pas demander à la poste de faire un effort en installant un distributeur ?

Si vous avez d'autres suggestions elles seront les bienvenues.

samedi 30 juin 2012

LA PREUVE PAR 5




En 2005, le conseil municipal a voté à l’unanimité la rénovation du centre bourg.
Coût estimé alors 500 000 euros H.T.
Cette information est tirée du contrat d’objectifs réalisé à la demande du conseil municipal qui souhaitait connaître quels étaient les travaux et équipements à faire sur la commune.
Ci dessous l'extrait concerné:

« Valoriser le centre-bourg et les espaces publics est un des enjeux de la commune.
L'aménagement du centre bourg doit être pensé dans le cadre d'une réflexion globale, afin d'obtenir un traitement d'ensemble cohérent.
La réponse ne doit pas être de type routière mais davantage privilégier la notion d'espace public.
L'aménagement du centre doit se faire dans un souci de sobriété et de qualité.
Le bâti de qualité bordant la rue principale et la place de l'église doivent être mis en avant.
Il s'agira de limiter aux maximum le nombre de matériaux.
La solution privilégiée devra donner toute la place aux piétons quitte à contraindre fortement la place de la voiture. »

Le financement des travaux était alors aisé. Ils pouvaient être réaliser en même temps que d’autres équipements (comme le centre culturel) sans accroître de façon significative l’endettement communal.
Aujourd’hui, le coût de l’équipement est voisin de 2,5 millions d’euros ( HT) soit 5 fois plus !!! et encore il n'intègre pas les difficultés d’emprunts à des taux nettement plus élevés.

Ci dessous la délibération N° 2012/0902/05 extraite du Procès Verbal du conseil municipal du 9 Février 2012 qui atteste l'exactitude de nos propos:

« 5) Aménagement du centre bourg – avenant de maîtrise d'oeuvre

Lors de la réunion du 8 décembre 2011, le Conseil Municipal a validé l'estimation prévisionnelle des travaux à 2 486 553 € H.T. au lieu de 1 850 000 € H.T. du fait de la réfection nécessaire des réseaux eaux pluviales et des mauvais résultats de l'étude géotechnique.
Considérant que les travaux supplémentaires génèrent des journées d'études et de suivi de travaux (environ 40 jours) répartis par 11 jours pour SITADIN, 5.5 jours pour UNIVERS et 23.5 pour le Cabinet BOURGOIS,
Le Conseil Municipal, à l’unanimité, accepte la proposition d'avenant au marché de maîtrise d'œuvre pour un montant de 40 109 € et modifie l'estimation prévisionnelle des honoraires à la somme de 156 659 €. »

Il sera désormais difficile de considérer que le maire et la majorité sont de bons gestionnaires des fonds municipaux. Faute de prévisions, de plan pluri annuel d’investissements, faute d’anticipation des dépenses et des recettes, faute d’une juste appréciation des besoins de la population, la commune va devoir régler une note salée quand un peu de bon sens et d'audace aurait permis une énorme économie.









mardi 29 mai 2012

Sauvons le centre bourg !

La commune perçoit chaque année une subvention dite « dotation solidarité rurale ». Elle est distribuée par l’Etat pour compenser la part des charges que supportent les communes rurales ou suburbaines pour maintenir un niveau de services de proximité, comme les supérettes, qui répondent aux besoins de la population.
Bréal est une commune suburbaine.
 Le centre bourg est commercialement sinistré c’est pour cette raison que la commune est éligible à cette subvention.
Le calcul de la subvention est complexe. Il tient compte du potentiel financier de la commune, de sa superficie, de la part de population adolescente et aussi et surtout du risque de disqualification du centre bourg. C’est ce qu’on appelle la « fraction centre bourg » de la subvention. Il s’agit d’aider à maintenir sa capacité d’attraction et de compenser l’effort financier que cela représenterait pour le budget communal.
En 2011, la dotation solidarité rurale a été fixée à 206. 000 euros incluant la « fraction centre bourg » fixée à 151.000 euros.
Ces subventions ont-elles été employées conformément à leur destination ?
Bien malin qui peut dire quelle a été leur utilisation concrète.
 Alors il faut admettre que cet argent a été détourné de son objet.
A-t-il été mis de coté en vue du futur aménagement du centre bourg ? Si tel est le cas il est aujourd’hui malhonnête d’annoncer que l’aménagement risque d'être différé pour des raisons financières.
En réalité, le maire et sa majorité avancent à reculons sur ce dossier. Ils ont laissé dépérir le centre bourg et pensent qu'aujourd’hui c’est peine et argent perdus que d’essayer de le faire revivre.
Le centre ville a mille ans mais il a suffit de 3 mandats de maire pour lui retirer son utilité sociale, culturelle et commerciale !
On peut encore restituer au centre bourg son utilité et éviter que dans 20 ans Bréal ne soit devenu une banlieue à la campagne.
Encore faut-il en avoir la volonté, agir de façon énergique et concertée et s'en donner les moyens.

vendredi 20 avril 2012

ZONE INTERDITE

Le nouveau parking situé entre la place Saint Malo et la rue Jeanne d’Arc est coupé en deux par une parcelle privée. Les usagers de ce parking font usage de la propriété d’autrui sans le savoir. Une fois encore, il y a défaut d’anticipation et de respect des règles qui doivent présider à l’action municipale.

Depuis 3 mandats, le maire promettait l’aménagement de l’espace entre la place de l’église, et la rue Jeanne d’Arc. Les choses sont presque faites, sauf que…
Cet espace n’a pas été inauguré ; aucune proposition de nom n'est à l'ordre du jour ; pas de manifestation de l'autosatisfaction habituelle du maire et de ses adjoints. Surprenant non ?
Bien que l’opération d’aménagement soit en cours depuis bientôt 15 ans la commune ne dispose toujours pas de la totalité des droits fonciers!
Pendant toute cette période, la commune a pourtant reçu une subvention dite de solidarité rurale composée pour l’essentiel d’une partie dite « fraction bourg » destinée à permettre aux communes périurbaines de maintenir et de développer l’attractivité de leur centre. Avec cet argent elle disposait des sommes plus que nécessaires à l'acquisition des parcelles.
Comble du comble, aujourd’hui, on apprend que la totalité de l’emprise de la place n’appartient pas à la commune. L’espace dégagé par les travaux est coupé en deux ! Pour aller de l’un à l’autre, le traverser en allant par exemple de l’église au cinéma les usagers empruntent nécessairement une propriété privée ! Les lecteurs peuvent consulter le cadastre sur internet et constater par eux-mêmes l’existence d’une parcelle privée qui partage le tout en deux surfaces quasi égales.


La commune s’est emparée d’une parcelle sans en payer le prix !
Les élus de Bréal Autrement ont une autre idée de l’intérêt public: Ils considèrent que sans indemnité juste et préalable, il n’y a pas d’expropriation possible.


A propos de cette opération, nombreux sont ceux qui regrettent qu’elle n’ait pas été le point central de la réorganisation de la rénovation du centre ville.
Chacun peut regretter que la place (ou le parking selon la manière dont l’espace est considéré) ne dispose pas d’une rampe d’accès pour les handicapés.
Les travaux ont entraînés la destruction d’une haie. A sa place une jolie clôture en pierre locale. Etait-ce bien opportun ? Une haie de moins dans une commune qui les voit disparaître une à une.

samedi 10 mars 2012

OUEST FRANCE 7 MARS 2012


cliquez sur l'image pour l'agrandir

Toutes les personnes présentes lors de la réunion publique du 16 Février 2012 sur l'aménagement du bourg et qui ont lu l'article dans Ouest France le 29 février 2012 ont pu constater que l'article occultait presque en totalité la relation des réactions exprimées par l’assistance à propos des difficultés de circulation qui vont résulter de l’aménagement des voies du centre-ville et des observations faites par les Bréalais à l’occasion de l’enquête publique.
En effet sur la centaine de lignes de l'article seules 5 parlaient du débat qui a eu lieu alors qu'il a occupé la moitié de la réunion !
De plus contrairement à ce qui est écrit les personnes présentes n'étaient pas là uniquement pour découvrir le projet (celui-ci est connu depuis plusieurs mois et n'a pratiquement pas évolué), mais pour poser des questions précises et faire part de leurs inquiétudes quant à la dégradation des conditions de circulation dans la commune.
Nous nous posons évidemment la question de savoir qui a écrit l'article : La correspondante locale ? Le maire ? L'adjoint en charge du dossier ? Une autre personne ?
En tout cas pas un journaliste de Ouest France (l'article aurait été signé).
Afin de corriger ces »oublis » et de rétablir la vérité nous avons demandé au journal de publier le communiqué joint.
Cela a été fait .
Que le journal en soit remercié au nom de l'équité et de la transparence.

mardi 6 mars 2012

UN RAPPEL QUI N'EST PAS INUTILE

Voici quelques extraits de notre programme élaboré pour les élections municipales de 2008.

vendredi 2 mars 2012

DROIT DE REPONSE

M. Ribault désigné comme chef de file de l’opposition dans le bulletin N° 12 a adressé au maire de Bréal sous Montfort un droit de réponse. Ce dernier a l’obligation légale de l’insérer dans le prochain bulletin municipal.

Voici ce que vous devriez lire dans le prochain bulletin municipal :

M. Ribault n’est pas plus guidé dans son action municipale par le regret d’anciennes fonctions que M. Durand par son statut de retraité agricole, ancien éleveur de porcs. Il n’a jamais pratiqué professionnellement le droit des collectivités territoriales ; c’est faussement que lui sont prêtées d’anciennes fonctions de juge administratif qu’il n’a jamais occupé.
Aujourd’hui, il met volontiers, bénévolement, son expérience professionnelle et associative au service des contribuables bréalais, des élus locaux et des nombreuses associations locales et nationales qui le consultent régulièrement.
M. Durand a une expérience de la gestion des collectivités territoriales et donc des règles qui la gouvernent. Il est maire et représentant syndical de la commune depuis plus de 20 ans ; il dispose de conseils rémunérés par les bréalais.
Pour ces raisons, il n’ignore rien des lois et règlements administratifs et comptables dont la méconnaissance a été sanctionnée par le tribunal administratif.
Très rarement les maires le sont ainsi car ils savent que c’est leur respect qui garantit l’ impartialité de leurs décisions.
Comme conseiller municipal, M. Ribault continuera à s’opposer au financement par le budget de la commune de dépenses d’intérêt privé.

mardi 21 février 2012

A QUOI SERT L'OPPOSITION ?

C'est la question que pose un internaute dans un commentaire de l'article « on ne nous dit pas tout » publié sur ce blog.
Un internaute qui se prétend de gauche. Rappelons lui simplement qu'une des valeurs incontournables de la gauche (partagée aussi par quelques personnes de droite et du centre) est le respect de la démocratie.
Or à Bréal depuis des décennies la démocratie est bafouée.
Etre démocrate c'est aussi se battre pour la faire respecter.
La méthode peut déplaire à certains mais face à un maire et à certains élus aussi hostiles au débat démocratique, les stratégies sont limitées.
Mais revenons à la question posée.
La majorité actuelle s'est présentée aux élections sous le sigle « Bréal avance ».
Jusqu'en 2008 elle avançait très lentement ! Depuis elle se hâte un petit peu plus … grâce à nous. C'est une évidence nous la poussons à agir.
Un exemple : l’aménagement du bourg promis depuis si longtemps. Cette fois le projet va devenir réalité à la fin de l'année. Si nous n'avions pas été là, nul doute qu'il serait encore « à l'étude ».
Certes le coût sera beaucoup plus élevé qu'il y a quelques années, certes nous ne l'aurions pas conduit de cette façon, mais nous ferons avec et nous utiliserons toute notre énergie pour l'améliorer et pour qu'il donne satisfaction à un maximum de bréalais.
Contrairement aux élucubrations de notre internaute nous ne dépensons pas l'argent de la commune, nous n'en n'avons pas le pouvoir ! Par contre nous agissons pour qu'il soit dépensé de façon plus efficace et pour que vos impôts ne dorment pas 2 ou 3 ans dans les caisses communales, comme c'était trop souvent le cas avant 2008, lorsqu'une action budgétée n'était réalisée que 2 ans (voire 3) plus tard!

samedi 18 février 2012

FAUX ET MENSONGER

Ce sont les 2 adjectifs employés par Mr le Maire pour qualifier les propos de l'opposition dans la demi page du bulletin municipal.
C'est vraiment l'hôpital qui se moque de la charité !
Nous pourrions nous aussi écrire des pages pour lister les mensonges, les contre vérités et autres inepties contenus dans la demi page (p41) et dans les 2 pages (p12,13) que Mr le Maire s'est octroyées pour soit disant rétablir la vérité et faire le point sur les jugements prononcés par le tribunal administratif, la matière ne manque pas.
De quoi Mr le Maire veut-il essayer de convaincre le lecteur ?
Que les condamnations prononcées sont insignifiantes ? anecdotiques ? Qu'elles ont été prononcées pour nous faire plaisir ?
Que la gestion de la commune est irréprochable ?
Lisez ou relisez les conclusions du tribunal administratif (nous les tenons à disposition) et vous verrez de quel côté sont les mensonges et de quel côté sont les vérités.
D'ailleurs le fait qu'il ait besoin de 2 pages et demi pour tenter de nous discréditer est en soi révélateur de son grand embarras.
La vérité est simple et n'a pas besoin d'explications confuses.
En fait ce qui est le plus choquant c'est que Mr le Maire s'autorise, au mépris de toute déontologie, de tout respect des règles et des personnes, à répondre dans un même bulletin à la libre expression des élus de l'opposition.
Depuis 20 ans, Mr le Maire détient les réseaux d'informations de la commune et les verrouille. Il en use et en abuse ; 20 ans que les Bréalais financent cette « communication » sans bénéficier à parts égales, d'opinions et de points de vue différents.
Pour exprimer nos analyses et nos idées de perspectives pour la commune, l'opposition dispose d'une demi-page dans le bulletin à peine 3 fois par an (car sous prétextes douteux, la libre expression nous a été refusé 3 fois depuis le début du mandat).
A vouloir nous censurer systématiquement on pourrait croire que le maire a vraiment beaucoup de choses à cacher ! ! !
Mais au-delà de cette raillerie amère qui ne fait que souligner les abus de pouvoir sur les personnes et sur les biens, lorsque les gens "qui décident" se laissent aveugler par le dit-pouvoir, sont-ils en réelle mesure de se préparer au monde de demain ? de préparer les infrastructures et l'organisation sociale dont la population aura besoin ?

lundi 30 janvier 2012

CONSEIL MUNICIPAL DU 19 JANVIER 2012

Avez-vous lu un compte rendu dans Ouest France? NON
Avez-vous vu un compte rendu affiché à la porte de la mairie? NON
Alors nous utilisons notre blog pour combler ce vide.

Point 1 : Groupe scolaire Pierre Leroux – extension de l’école primaire publique.
Nous avons relevé une fois encore l'absence de définition des besoins. Aucune estimation des nouveaux enfants à scolariser n’a jamais été présentée, aucune mise en perspective des besoins scolaires et parascolaires (petite enfance, école maternelle, scolarisation primaire, périscolaire) n’a été présentée.
Vote sur la mise en régie de la maîtrise d’œuvre : nous nous sommes abstenus, la majorité a voté pour.
Vote sur la validation des dossiers de consultation : adoption à l'unanimité.

Point 2 : Dotation d’équipement des territoires ruraux 2012.
adoption à l'unanimité.

Point 3 : Habitation familiale: garantie d'emprunt
adoption à l'unanimité.

Point 4 : Assainissement secteur des 4 routes.
Point complexe et source de désaccord entre le maire, l'adjointe à l'environnement et nous.
Une étude fine des textes réglementaires tend à montrer, selon nous, qu'une commune ne peut ni solliciter, ni accepter d’offre de participation (financière) lorsqu’il s’agit de constructions existantes et que les travaux sont des travaux s’inscrivant dans le plan d’assainissement, ce qui est le cas des constructions concernées.

Les votes :
1. Sur le choix de l’entreprise qui est une filiale de la SAUR, fermier du réseau: adoption à l'unanimité.
2. Sur les demandes de subventions: adoption à l'unanimité.
3. Sur les conventions de participations: nous avons voté contre, la majorité a voté pour.

Point 5: Personnel communal-création d’un poste d’apprenti.
adoption à l'unanimité.

Questions diverses
Nous avions déposé 3 jours auparavant 3 questions diverses, qui selon nous n'avaient rien de subversif ou de polémique (bilan de la formation des élus en 2011, bilan de la formation du personnel communal en 2011 , bilan de la fréquentation de la salle de tennis en 2011, conditions d'utilisation de la salle, perspectives).
Mr le Maire a refusé de les aborder au prétexte que dorénavant il faudrait les déposer 5 jours ouvrables avant le conseil ! Pourtant le règlement intérieur est clair sur ce point : «le texte des questions est adressé au Maire avant 17h00, la veille de la réunion soit 1 jour franc».
Evidemment pas une voix ne s'est élevée dans la majorité contre cette violation grossière des règles démocratiques. Par contre certains de ses membres ont pris la fâcheuse habitude, une fois la séance levée, de nous interpeller de façon peu amicale pour ne pas dire plus. Voilà une illustration, une de plus, d'une bien triste conception du débat démocratique.

mardi 24 janvier 2012

Un peu de calcul...

Exercice N°1
données: coût de la pose de bordure de trottoir en granit 3300 € ; prix unitaire 55€ le mètre linéaire.
question : trouver la longueur de voirie concernée par ces travaux.
Exercice N°2
La première étape de la réfection d'une voirie consiste à enlever la couche existante par rabotage. Ce dernier est effectué sur 15 cm de profondeur
données : volume de gravats évacué 300 m3, largeur de la voie 5m ; coefficient de décaissement 2 ( 1 m3 raboté donne 2 m3 évacué par camion)
question : calculer la longueur de la voie ainsi préparée.
Exercice N°3
données :La nouvelle voie a une largeur de 6m ; l'enrobé déposé a une surface de 400 m2 .
Question : trouver la longueur de la voie bitumée.
Exercice N°4
Comparer les valeurs trouvées dans les exercices 1,2 et 3. Conclure sachant que ces travaux concerne une seule et même voie...

mardi 10 janvier 2012

On ne nous dit pas tout !

Souvenons nous de l’inauguration du Mac Do de Bréal. Champagne et petits fours à gogo, discours d’autosatisfaction du président de la communauté de communes de Brocéliande et du maire de Bréal sous Montfort.
Cet événement politico-gastronomique avait aussi pour but de remercier le maire de Bréal pour les facilités consenties. Le terrain était mal desservi. Cela posait problème car chacun sait que les accès sont un élément déterminant dans le choix de l’implantation d'un restaurant. Pour remédier à cet inconvénient il suffisait d’aménager le chemin rural sur lequel débouchait le restaurant .Cette nécessité était intégrée par Mac Do depuis la demande de permis de construire.
Le 23 juillet 2008, Mac Do passe commande des travaux d’accès à l’entreprise Perotin. Le devis est de 41.600 euros *. Comme convenu, le maire donne son accord pour son règlement par la commune au prétexte que les services techniques de la commune surveilleront les travaux. Il fut désenclavé en quelques jours et la TVA sur les travaux éludée par le restaurant puisqu’acquittée par le contribuable bréalais.
A aucun moment, le conseil municipal n’a donné son accord à ces travaux ; aucune somme n’était inscrite au budget.
La présence d’une opposition curieuse au sein du conseil municipal incita Mr le Maire à régulariser au moins formellement le tour de passe-passe.
Il redoutait qu’il n’apparaisse au grand jour au moment de l'examen du compte administratif qui aurait mis en évidence une dépense non prévue au budget primitif.
Pour régulariser, le maire proposa de voter une délibération pour des trottoirs installés sur … un autre chemin rural, financé partiellement au milieu d’un salmigondis d’opérations modificatives du budget primitif.
Il espérait ainsi beurrer les lunettes de l’opposition.
Le tribunal vient, le 30 décembre dernier, de sanctionner cette magouille.
Il rappelle au maire son obligation de transparence et de rigueur. Il souligne que « cette opération n’a fait l’objet d’aucune inscription budgétaire au budget de la commune, que les explications données au conseil municipal étaient insuffisantes et erronées » et que l’opération d’aménagement de la rue du Domaine a été prise « après une procédure irrégulière ».

Mac Do, qui a commandé les travaux, doit les régler y compris la TVA payée par les bréalais, rembourser la commune de ses frais de maîtrise d’œuvre et indemniser la commune pour avoir dénaturé à son seul profit un chemin rural.
Cerise sur le gâteau : le maire a aussi dispensé Mac Do d’entretenir les accès bien qu’il en soit l’unique bénéficiaire.

Pour la deuxième fois en quelques mois, le maire est pris le doigt dans la confiture.

* Le devis mérite d’être expertisé. Il est vague et surestimé dans son montant. C'est une source fort intéressante d'exercices de calcul. Nous vous en proposerons quelques uns dans les jours à venir.

jeudi 5 janvier 2012

CLIQUEZ SUR PAUSE !

CLIQUEZ SUR PAUSE !

Le préfet vient de rendre public sa copie de la réforme territoriale.
Force est de constater que la montagne à accouché d'une souris.
Les adeptes du statut quo et de l'immobilisme vont pouvoir respirer.
Rappelez vous, il y a un peu plus d'un an, le gouvernement en faisait une de ses réformes phare.
On allait voir ce qu'on allait voir.
Et puis mauvais résultats aux élections par ci, mauvais sondages par là, Bérésina aux élections sénatoriales, il devenait urgent d'enterrer cette réforme qui pouvait faire perdre des voix à Nicolas Sarkozy. Impossible officiellement de l'abroger ou de la repousser, c'eût été perdre la face. Alors il a été décidé de faire semblant de poursuivre sa mise en place, en évitant tout ce qui pouvait irriter l'élu local, froisser l'électeur potentiel.
Jugez plutôt : En Ille et Vilaine 30 communautés de communes avant, 27 après, quelques communes glissant d'une communauté de communes à l'autre et c'est tout (à comparer avec le schéma initial) !
Il ressort « le couloir de Gaza »rebaptisé « corridor de Dantzig *» non plus du coté Bréal mais du coté Talensac. Mais il faudra parvenir à le créer avant le 31 décembre 2012. Qu'un propriétaire ou qu'un habitant de Rennes Métropole se mette en travers, et alors adieu la continuité cadastrale et donc la continuité territoriale et voilà la commune du Verger condamnée à vivre avec elle-même !
Plus un mot sur le futur conseiller territorial (ce qui en soi n'est pas une mauvaise chose).
Convenons en ces pratiques sont assez pitoyables, car la réforme territoriale méritait mieux. Il faudra bien tôt ou tard s'attaquer à ce mille-feuille administratif qui en cette période de disette financière devient de plus en plus indigeste ; il faudra bien simplifier et clarifier les compétences de chaque échelon.

Alors en ce début d'année émettons un vœu : que le futur gouvernement fasse preuve de courage, qu'il ose s'affranchir des pesanteurs administratives et résister au chantage au bulletin de vote, qu'il ose affronter des intérêts locaux parfois incompatibles avec l'intérêt général et propose d'ici la fin de l'année 2012 un projet juste et équitable pour notre pays.

* Cette bande de territoire fut créée en 1919, lors du traité de Versailles, pour permettre à la Pologne de disposer d'un accès à la mer Baltique. Comme elle séparait la Prusse orientale du reste de l'Allemagne, elle fut très vite revendiquée par Hitler et son existence fut un des éléments déclencheurs de l'invasion de la Pologne. Vous connaissez la suite...

lundi 2 janvier 2012

MEILLEURS VOEUX 2012

Tous nos vœux aux Bréalais !

Les élus de Bréal Autrement souhaitent à chacune et à chacun d’entre vous une bonne et heureuse année 2012.

Qu’elle vous apporte, ainsi qu'à vos proches, son lot quotidien de joies et de satisfactions qui font les grands bonheurs.

Nous espérons aussi que cette année permettra d'inverser la tendance morose actuelle et qu'elle redonnera de l'espoir à ceux d'entre vous que la crise touche trop durement.