Depuis 3 mandats, le maire promettait l’aménagement de l’espace entre la place de l’église, et la rue Jeanne d’Arc. Les choses sont presque faites, sauf que…
Cet espace n’a pas été inauguré ; aucune proposition de nom n'est à l'ordre du jour ; pas de manifestation de l'autosatisfaction habituelle du maire et de ses adjoints. Surprenant non ?
Bien que l’opération d’aménagement soit en cours depuis bientôt 15 ans la commune ne dispose toujours pas de la totalité des droits fonciers!
Pendant toute cette période, la commune a pourtant reçu une subvention dite de solidarité rurale composée pour l’essentiel d’une partie dite « fraction bourg » destinée à permettre aux communes périurbaines de maintenir et de développer l’attractivité de leur centre. Avec cet argent elle disposait des sommes plus que nécessaires à l'acquisition des parcelles.
Comble du comble, aujourd’hui, on apprend que la totalité de l’emprise de la place n’appartient pas à la commune. L’espace dégagé par les travaux est coupé en deux ! Pour aller de l’un à l’autre, le traverser en allant par exemple de l’église au cinéma les usagers empruntent nécessairement une propriété privée ! Les lecteurs peuvent consulter le cadastre sur internet et constater par eux-mêmes l’existence d’une parcelle privée qui partage le tout en deux surfaces quasi égales.

La commune s’est emparée d’une parcelle sans en payer le prix !
Les élus de Bréal Autrement ont une autre idée de l’intérêt public: Ils considèrent que sans indemnité juste et préalable, il n’y a pas d’expropriation possible.
A propos de cette opération, nombreux sont ceux qui regrettent qu’elle n’ait pas été le point central de la réorganisation de la rénovation du centre ville.
Chacun peut regretter que la place (ou le parking selon la manière dont l’espace est considéré) ne dispose pas d’une rampe d’accès pour les handicapés.
Les travaux ont entraînés la destruction d’une haie. A sa place une jolie clôture en pierre locale. Etait-ce bien opportun ? Une haie de moins dans une commune qui les voit disparaître une à une.