mercredi 20 novembre 2013

LA DEVIATION A PETITS PAS


Le conseil général a proposé à la commune de Bréal et à la communauté de communes de Brocéliande de réaliser sous condition une petite partie de la déviation de la RD 62.
Il s’agit, partant du rond-point des légendes,  de réaliser 850 mètres de voie et un carrefour giratoire au niveau de route de la Brizardais.  Cet aménagement routier permettra un accès supplémentaire au parc du Hindré 3  (zone d’activités communautaire). De plus il facilitera l’accès au parc de Brocéliande pour les véhicules  venant de la RN 24 et de Montfort.
L'enveloppe prévisionnelle du projet s'établit à 1 300 000 € et se décompose comme suit :
-        850 ml de voie nouvelle : 750 000 €
-       Giratoire: 350 000 €
-       Divers et imprévus : 200 000 €
Rappel de la position du Conseil municipal de Bréal-sous-Montfort:
Par délibération en date du 06 juin 2013, ce dernier a réaffirmé sa demande de réalisation de cette première section de déviation, a demandé le report de la réalisation du giratoire, s'est engagé à inscrire au BP 2014 une enveloppe budgétaire de 250 000 € (soit 25 % du coût total hors giratoire) au titre de la participation communale.
Rappel de la position des élus d’opposition :
Tout en étant d’accord avec la majorité sur le fait que le giratoire n’était pas immédiatement indispensable nous avons estimé que sa réalisation en même temps que les 850 m de voie nouvelle aurait un coût nettement moins élevé que lors d’une réalisation ultérieure, c’est pourquoi nous avons voté pour.

CONDITIONS PROPOSEES PAR LE CONSEIL GENERAL
La commune de Bréal-sous-Montfort et la Communauté de Communes de Brocéliande prennent en charge le financement de l'opération à 50 % du coût réel de l'opération et son préfinancement à 100 %. Le département procédera au remboursement de sa part financière, en une seule fois, l'année d'inscription au budget primitif du département de l'opération de déviation de Bréal.

Décision adoptée par la communauté de communes :
1° la commune de Bréal prend à sa charge 200.000 € de travaux de voirie et 50 000 € de travaux divers.
2° La Communauté de Communes prend en charge la totalité du coût du giratoire soit 350 000 €, 25% du coût des divers et imprévus soit 50 000 € et préfinance 25% des divers et imprévus soit 50 000 €.
Le détail des participations réelles au coût des travaux entre les 3 collectivités donnerait ainsi le résultat suivant : conseil général 650.000 €, Communauté de Communes 400.000 €, commune de Bréal 250.000 €.
Le détail du préfinancement de l'opération entre les 2 collectivités, réparti en fonction des interventions de chacune, donnerait le résultat suivant : Communauté de Communes 50.000 €, commune de Bréal 600.000 €.

Point de vue des élus d’opposition :
Il est normal que la commune participe financièrement à un tel projet (20% est une participation raisonnable).
Il est tout aussi normal que la communauté de communes prenne en charge une partie des travaux (rappelons que c’est elle qui gère le parc d’activités du Hindré).
Ce qui nous gêne plus c’est le principe du préfinancement, surtout quand il n’y a pas d’échéance précise pour le remboursement, pas de date précise pour la réalisation des travaux.

Conclusion :
Cette réalisation partielle ne changera pas grand-chose dans l’immédiat pour les habitants de Bréal. Sans doute un peu moins de véhicules dans la rue de Monfort  (quelques dizaines ? 2 ou 3 centaines ?) et une certaine tranquillité pour la rue du Clos Couet.
C’est bien peu.
Néanmoins lorsque cette proposition sera examinée en conseil municipal nous voteront pour car nous espérons que la réalisation de ces 850 m de voie créera les conditions d’une réalisation ultérieure complète de la déviation.

jeudi 7 novembre 2013

TRAVAUX.URG


Les travaux du centre bourg se poursuivent avec leur lot de contraintes et de désagréments pour tout le monde et pour les commerçants en particulier. C’était prévisible et inévitable.
Tout le monde n’a qu’une hâte, c’est que ce soit terminé. Pour l’instant les entreprises respectent à peu près les délais et la deuxième tranche devrait être terminée avant la fin de l’hiver sauf aléas de dernière minute ou grosses intempéries.
Mais pendant ce temps il ne se passe pas grand-chose dans la commune.
Il y a pourtant urgence à réaliser certains travaux :

La route qui relie la route de la Brizardais à celle  de St Thurial : elle était dans un état déplorable à la fin de l’hiver dernier et le rafistolage effectué n’a pas servi à grand-chose. Nouvelle galère en perspective, en particulier les riverains et les usagers.
Le parking du cinéma : rappelons que le bâtiment a été réalisé par la communauté de communes. Il donne entière satisfaction. Par contre l’aménagement du parking et de ses abords est à la charge de la commune de Bréal.

La route de l’Ancienne Gare : le lotissement est terminé depuis longtemps. Il est plus qu’urgent de sécuriser cette petite route et compte tenu du trafic croissant de faire en sorte que  cette  liaison ne soit plus un simple chemin rural à peine amélioré.
Ce ne sont que 3 exemples ; la liste pourrait être largement étoffée.

N’oublions pas bien sûr le plus important : la déviation et le contournement de Bréal.
Nous reviendrons sur ce dossier dans un prochain article.
Nous sommes parfaitement conscients que tous les travaux ne peuvent pas être réalisés en même temps du fait de contraintes techniques et budgétaires (mais il faut savoir que certains d’entre eux sont budgétés), par contre ils devraient de toute façon être programmés de façon précise ce qui n'est pas le cas.

 

lundi 21 octobre 2013

UNE BONNE NOUVELLE POUR BREAL

Une très bonne même !
C’est maintenant officiel (voir Ouest-France du samedi 19 Octobre) Roger Ribault est candidat aux prochaines élections municipales. Il conduira une liste portant le nom

BREAL ENSEMBLE.
Il est entouré de femmes et d’hommes  qui souhaitent construire une commune solidaire où chacun trouvera sa place.

Dans les jours et les semaines qui viennent  il ira à votre rencontre accompagné de ses futurs colistiers.
Alors réservez-leur un bon accueil.
Parlez-leur de votre vision de la commune pour les années à venir, faites-leur part de vos idées, de vos souhaits.

Ecrivez-nous : breal.ensemble@laposte.net

Suivez la campagne sur Twitter : @ribaultbreal 
Sur Facebook : www.facebook/breal.ensemble

Sur le site internet : www.breal-ensemble.fr
Soyez  indulgent : pour l’instant les outils précédents ne sont pas encore opérationnels à 100%.

 

 

 

 

mercredi 9 octobre 2013

Et un, et deux, et trois !


Trois c’est le nombre de fois où le compte rendu du conseil municipal du jeudi 26 Septembre est paru dans Ouest France !
Certes la première fois il était paru en page L’Hermitage. Mais pourquoi 2 autres parutions (mardi  et samedi) pour dire la même chose?
Qui plus est pour un conseil où il n’y avait pas de points vraiment importants à l’ordre du jour hormis le rapport annuel du CIAS.
Certes tout le monde voit bien qu’à 6 mois des élections municipales la majorité sortante cherche par tous les moyens à occuper le terrain médiatique. C’est de bonne guerre.

Mais que faut-il penser du comportement du journal?
Franchement il nous laisse pour le moins perplexe et nous attendons des explications de sa part.

vendredi 13 septembre 2013

L’enfant à la marguerite ou l'équilibre sur un fil.


Il était une fois un enfant qui venait à l'école pour apprendre à lire et à écrire. Un jour il arriva avec une énorme marguerite dessinée sur son pull. La convenance voulait que le pull soit uni. Il continua malgré tout à venir avec un pull différent chaque jour de la semaine ; fleurs, carreaux, rayures.
Plusieurs enfants de son âge commencèrent à le montrer du doigt. Puis certains adultes, jeunes et moins jeunes chuchotèrent et firent entendre leur mécontentement.
... Que croyez-vous qu'il arriva ? Ou quelle fin souhaiteriez-vous pour cette histoire ??
Grain de sable dans l’engrenage, cailloux dans la chaussure, pousser les portes pour comprendre et vous informer de la vie à Bréal avec nos points de vue différents : la place de l’opposition reste délicate et nos personnalités fortes maintiennent le clivage. Nous en sommes tous responsables. Le fil est ténu quand il s’agit de dévoiler l’envers du décor. Posture d’équilibriste,  j’en prends le risque avec ce témoignage.

Je suis élue municipale, issue de l’association Bréal Autrement.
Une récente convocation d’une commission municipale a réuni 6 personnes : 5 membres de la majorité, et moi-même.  A l'Ordre du jour : 1) forum des associations     2) questions diverses.
Le point 1) a consisté en quelques remarques sur le forum à venir et l'arrivée de 6 nouvelles associations à Bréal
le point 2) ne contenait qu'une question : il s'agissait de répondre par écrit à l'association Bréal Autrement sur sa demande de participation au forum.
Ce point a été l'occasion pour la majorité d'argumenter et de justifier son refus.
L'an dernier, ce travail de dénigrement s'est déroulé au mois de juin 2012 et a duré 1h10 pendant laquelle je suis restée silencieuse, surprise par  l'énergie déployée pour dénier non seulement le droit à s'exprimer mais aussi le droit à exister pour cette association citoyenne. L'an dernier ce travail de démolition a duré 1h10 avec 7 personnes face à moi, agissant et s’exprimant comme si j’étais invisible. Cette année, a été la copie conforme : le même déroulement avec 5 personnes face à moi, et cela n'a duré qu'1/4 d'heure car j'ai jugé bon d’écourter.


7 ou 5 face à 1 à huis-clos me direz-vous, c'est parole contre parole, c’est interprétation et contre-interprétation. Mais à 7 ou 5 face à 1, c’est insoutenable, même si le ton reste calme. Derrière les mots qui cette année se voulaient posés, l'intention était la même, obliger les « gens qui dérangent » à rester silencieux.
A 1 contre tous, j’essaie de garder la tête froide et bien ancrée, et retrouver le sens profond de mon engagement. Lorsque les pensées d’exclusion se transforment en mots qui enflent, où nous entraine ce phénomène de groupe ? L’exclusion est en chacun, comment veiller à ne pas en faire un mode de fonctionnement ? La paix en France, s’est construite difficilement et sur des dizaines d’années. Ses bases fragiles sont basées sur une volonté de dialogue, d’informations, de formation, d’éducation sur notre histoire, d’éducation  au « vivre ensemble ». Ne mettons pas en péril par nos mots d’aujourd’hui, l’avenir de demain.
Pour moi, le plus important ce n'est pas la couleur du pull, mais bien que les conditions soient réunies pour que l'enfant sache lire et écrire en entrant en 6è.
Je salue ceux qui ont le courage d’avancer dans cette direction.
Marie-Noëlle Vansteene

jeudi 5 septembre 2013

LE BASE BALL A BREAL


 

Il y a quelques jours s’est déroulé à Bréal un tournoi de base ball. Ce n’était évidemment pas la coupe du monde mais des équipes étaient venues des 4 coins de la France (Aquitaine, Normandie, Ile de France).
Ce type d’évènement aurait mérité un traitement médiatique digne de ce nom (Ouest France, site officiel de la commune,…) ; il n’en fut rien malheureusement.
 Pourtant pendant 3 jours des jeunes, des adolescents se sont affrontés dans un très bon esprit. Pas d’accrochage entre les joueurs, respect des arbitres et des installations ; bref tout le contraire de ce que l’on peut voir parfois dans des sports plus médiatiques.
Pas de problème non plus en dehors du temps sportif (les  jeunes dormaient sur place sous des tentes et se restauraient également sur place sous un barnum dressé par les bénévoles). A ce propos il est regrettable que la municipalité n’ait pas voulu mettre la cantine scolaire toute proche à disposition.
Autre couac : la capacité des sanitaires étant insuffisante pour ce genre d’évènement, des sportifs sont allés après les matchs prendre une douche à la salle des sports. Cela semblait évident à tout le monde ; Et bien non ! Pas pour un adjoint et une conseillère municipale de la majorité qui leur ont reproché d’utiliser l’eau payée par le contribuable bréalais! La bêtise atteint parfois des sommets…

A noter également qu’un agriculteur a eu la mauvaise idée de répandre du lisier le jeudi matin dans un champ proche ; pas de chance le  vent étant mal orienté…
Tout cela n’est pas bien grave, mais quelques enfants et accompagnateurs sont repartis avec une idée mitigée de l’ouverture d’esprit de la commune.

Mais il en fallait plus pour gâcher la fête et tous sont prêts à revenir l’année prochaine. Espérons que les désagréments mentionnés plus hauts seront corrigés et qu’il fera aussi beau.
Félicitons encore une fois les organisateurs, les bénévoles et les participants  pour le bon déroulement de ce camp sportif.

mardi 16 juillet 2013

A VOS BINETTES !


Suite au débat en conseil municipal du 11 Juillet 2013 sur l’entretien des espaces verts de la commune, nous faisons notre la suggestion de Mr le Maire d’inciter les habitants à participer à l’entretien des espaces verts communaux : ainsi selon Mr le Maire chaque habitant pourrait arracher quelques mauvaises herbes devant chez lui lorsque les services communaux n’arrivent pas à faire face (ce qui peut se comprendre compte tenu des conditions météo très particulières du printemps et de la surface à traiter, près de 30 hectares).
C’est pourquoi les élus de Bréal Autrement ont  décidé d’enfiler les gants (les chardons ça pique !) et de mettre en pratique sans délai cette suggestion.

Soyons bien clairs. Il n’est pas question pour les élus de l’opposition d’imposer de nouvelles  corvées  aux  Bréalais (cet  impôt a été supprimé par la Révolution).

L’arrachage des chardons et  des herbes folles, c’est juste un geste civique pour éviter que les jardins des voisins ne soient à leur tour envahis de mauvaises herbes.

 

samedi 22 juin 2013

Molière, le maire de Bréal et sa majorité.


Molière n’aimait pas les cuistres. Mais ils lui permettaient de faire rire. Il aurait donc aimé la prose du maire et de sa majorité.
Un cuistre est une personne vaniteuse qui emploie des mots savants sans bien en connaître le sens. Le maire et sa majorité  croient disqualifier l’opposition en lui appliquant le qualificatif de quérulente, vieux mot utilisé dans le langage de la psychiatrie. Les bréalais, gens de bon sens,  savent que l’opposition est saine d’esprit. L’opposition, elle, s’en remet au jugement de la population et laisse le maire et la majorité à leur cuisterie.

 La maire et la majorité sont tout aussi sains d’esprit quand ils décident de méconnaître les règles qui garantissent la transparence des marchés publics, délivrent des permis de construire de complaisance, votent des subventions à un adjoint, refusent d’examiner les comptes de la SAUR pour diminuer la taxe de la redevance d’assainissement, votent des impôts sans nécessité, sous-estiment la capacité d’investissement de la commune et repoussent aux calendes grecques des dépenses dont le montant sera alors deux à trois plus élevé, quelques années plus tard.
Si le maire et la majorité au lieu de s’essayer à la psychiatrie au point d’en devenir cuistres,  mettaient en œuvre une réflexion de fond sur les dossiers de la commune, celle-ci serait sans aucun doute mieux gérée.

mercredi 5 juin 2013

DEVIATION OU CONTOURNEMENT ?

Cette question il faudra bien la trancher dans les plus brefs délais si l'on ne veut pas assister impuissant à l'asphyxie progressive de la commune par un trafic routier inexorablement croissant.

La déviation: il s'agit, rappelons-le de dévier la RD 62. Cette déviation était inscrite dans un schéma global dont l'objectif était de relier le nord au sud du département (Saint Malo à Redon et indirectement à Nantes) sans passer par Rennes et en évitant les communes situées sur cet axe. Autre objectif : créer une liaison supplémentaire entre la RN 12 et la RN 137.
Depuis la mise en service de la déviation de Montfort, le nombre de communes non encore déviées s’est réduit: Talensac, Goven et Bréal.
Alors les optimismes diront que ça finira bien par se faire!
Oui mais quand?
Il semblerait que les choses bougent un tout petit peu, du moins si l'on en croit l'APAS… Cette association dont on a entendu dire qu’elle était l'interlocuteur local du Conseil Général!
Logiquement l'interlocuteur privilégié du conseil Général devrait être la municipalité, son maire et les commissions municipales (urbanisme, voirie,...). Notons au passage que ces dernières n'ont jamais été consultées ou associées à une quelconque négociation...
Mais soyons optimismes (dans 4 ou 5 ans la déviation est réalisée) et réfléchissons sur son impact sur le trafic dans Bréal, autrement dit qui l'empruntera: les véhicules qui circulent déjà sur cet axe (sauf ceux qui auront affaire au centre bourg), une partie des véhicules issus de la ZI du Hindré et qui souhaitent se diriger vers Redon. On voit tout de suite que le nombre de véhicules concernés restera modeste (de l’ordre de 2000 véhicules; c’est peu comparé aux 10000 qui circulent autour du rond-point d’où partira cette déviation).
Alors que faire pour augmenter le flux et « rentabiliser » la déviation?
1°) Interdire la traversée de Bréal aux poids lourds en transit. Mais ça Mr le Maire ne veut pas en entendre parler.
2°) Réaliser en même temps la déviation de Goven. Mais cette solution, évoquée à une époque, ne semble plus d'actualité, restrictions budgétaires obligent.
De plus cette déviation a un gros handicap: elle est, dans l’état actuel du projet, peu accessible à partir des zones à densité de population élevée (lotissements, centre bourg).

Le contournement: son objectif est d'une part d'éliminer la majeure partie du trafic de transit (notamment celui qui emprunte « l’axe noir » rue de Montfort, centre-ville rue de Bruz) et d'autre part de permettre à la plus grande majorité des Bréalais de sortir rapidement de la commune.
Cette solution apparait nettement plus satisfaisante que la déviation.
Reste le problème de son tracé. En effet on peut contourner Bréal par l’Est ou par le Sud-Ouest.

Chaque option a ses avantages et ses inconvénients.
 Le tracé Est, sans doute le plus court, pourrait être relié assez facilement à l'échangeur de Mordelles Ouest à condition  de compléter ce dernier, mais il doit être créé de toute pièce.
Le tracé Sud-Ouest est plus long mais il pourrait s'appuyer en partie sur le tracé de la déviation de la RD 62 si cette dernière est réalisée.

En tout cas il devient de plus en plus urgent d’étudier sérieusement la question sans écarter à priori une hypothèse et de sortir enfin des querelles stériles entre le maire de Bréal et le conseil général.

 

 

 

mercredi 1 mai 2013

COMMUNIQUE PREALABLE AU CONSEIL MUNICIPAL DU 2 MAI 2013


 Constatant la volonté du maire et de la municipalité de ne pas publier l’ordre du jour du conseil municipal du 2 mai prochain et de refuser l’inscription de questions diverses, les élus de Bréal Autrement  communiquent :
Le maire a inscrit à l’ordre du jour :

-  les  modifications  qu’entend  apporter  la SAUR au tarif payé par l’usager du service public assainissement.
-   une proposition ayant pour objet  le refus d’accroître le nombre des élus de Bréal au conseil de la communauté de communes de Brocéliande.

Il a refusé d’inscrire aux questions diverses un débat concernant l’opportunité  ou non de la mise en œuvre d’une voie de contournement à l’Est du centre-ville. Cette voie de contournement a pourtant été arrêtée lors de l’adoption du contrat d’objectifs 2005. Le tracé a été publié dans le bulletin municipal. Elle figure sur le PLU.
Les élus de Bréal Autrement considèrent que toute modification de la rémunération de la SAUR ne peut intervenir aux dépens des usagers ; ceux ci doivent bénéficier des gains de productivité résultant de l’extension de la station d’épuration.

Le nombre des élus de Bréal au conseil communautaire doit être proportionnel à la population communale. La voix d’un électeur ou d’une électrice de Bréal doit compter autant que celle des électeurs et électrices des communes composant la communauté de Brocéliande, et pas 3 à 6 fois moins comme il est proposé.
Les débats en conseil municipal sont publics. La population doit être informée par voie de presse des questions qui y sont discutées et de celles dont le maire refuse de débattre.

  
 

vendredi 19 avril 2013

DUR, DUR D’ETRE PIETON !!!


Depuis quelques jours les déplacements dans le centre bourg sont diablement compliqués surtout dans le voisinage de la mairie.
Que les automobilistes se rassurent, on nous annonce la réfection de la chaussée pour la semaine prochaine. Alors encore quelques jours de patience et il sera à nouveau possible de foncer boulevard Jeanne d’Arc.
Par contre pour les piétons, les pauvres, la galère continuera encore plusieurs semaines.
Car on l’a peut-être oublié mais un piéton est censé se déplacer sur un trottoir…Si en plus on a le malheur de pousser un landau… Mais il faut positiver ce sera quand même mieux qu’avant car il sera possible de marcher et de rouler sur une belle chaussée…




Soyons sérieux et croisons les doigts pour que les piétons ne soient pas victimes d’accidents.

mardi 16 avril 2013

amenagement du bourg (suite)

Les travaux se poursuivent en différents endroits avec leur lot inévitable de désagréments, de contraintes et de protestations. Tout le monde a de bonnes raisons de se plaindre : riverains gênés dans leur accès privé, commerçants voyant diminuer leur chiffres d’affaires, étrangers à la commune errants à la recherche d’une adresse inaccessible. C’est habituel dans ce genre de situation.

Ce qui l’est un peu moins c’est le fait que depuis 2 ou 3 semaines les protestations se sont amplifiées. Aux griefs habituels se sont ajoutés un sentiment d’inorganisation dans la conduite des travaux, de manque de lisibilité dans les interruptions et les incessantes modifications des conditions d’accès au centre bourg.
C’est pourquoi nous avons pris l’initiative de proposer au conseil municipal du jeudi 11 Avril 2013 la création d’un comité de suivi.
Cela se pratique dans bon nombre de communes confrontées à ce genre de situation. Ce n’est pas la panacée, mais cela permet quand même d’arrondir certains angles et de désamorcer certains conflits potentiels.

Que n’avions-nous pas proposé ! Tout de suite la majorité et en particulier le maire et l’adjoint en charge de l’aménagement  ont feint de se sentir agressés et comme souvent en pareil cas ont fait le choix d’envenimer le débat pour qu’il ne puisse pas se dérouler sereinement. C’est de bonne guerre mais cela ne grandit pas les élus en question.

Cela nous a permis de constater une fois de plus qu’une proposition provenant de l’opposition est par définition au minimum suspecte, subversive, insultante pour la majorité, etc

Ne nous plaignons pas. Bon nombre de nos questions, pourtant réglementairement posées, ne sont même pas inscrites à l’ordre du jour !

Notre proposition a évidemment été rejetée.
Mais pendant ce temps-là les problèmes demeurent.

mardi 9 avril 2013

CONSEILLER MUNICIPAL D’OPPOSITION ? OUI MAIS UNIQUEMENT AUX HEURES DE BUREAU !

 Surprise. En marge de la discussion à propos  des comptes administratifs, Mr le maire nous a conseillé de ne plus écrire à la direction générale des services en dehors des heures d’ouverture de la mairie! Tout mail adressé en dehors des heures de bureau est insupportable et « harcèle le personnel »…
Harcèlement? Nous avons envoyé en tout et pour tout 5 mails (toujours polis et courtois) en 5 jours.  Nous les avons envoyés  à l’adresse administrative de la commune (direction@brealsousmontfort.fr ). A notre connaissance lire les mails envoyés à cette adresse la nuit ou les week-ends ne fait pas partie des missions de la DGS! Heureusement ! Alors  quel est le problème ?
Rappelons que ces mails étaient parfaitement justifiés et avaient simplement pour but de réclamer des documents indispensables à l’examen des questions à l’ordre du jour du conseil municipal et qui ne nous avaient pas été transmis dans les délais réglementaires (voir à ce propos l’article précédent).

Les conseillers municipaux, qu’ils soient de la majorité ou de l’opposition sont bénévoles ; ils ont des obligations professionnelles et privées; ils ne sont pas toujours disponibles et n’étudient pas forcément les dossiers aux heures habituelles de bureau. Comme tout le monde et en ce qui nous concerne, nous mettons  à profit les nouvelles facilités que permettent les moyens de communication numérique.  Comment les bénévoles pourraient-ils faire fonctionner les associations s’ils ne devaient échanger et communiquer  entre eux que de 8h30 à 12h30 et de 14h30 à 17h30 et en dehors des week-ends, des jours fériés, etc ?
D’autre part, chaque personnel municipal est tenu à une obligation de neutralité, la DGS comme les autres, et se doit de répondre aux demandes des élus de l’opposition aux même titre et aux mêmes conditions qu’aux demandes des élus de la majorité. 

Pourquoi la commune de Bréal sous Montfort ne fonctionnerait-elle pas comme les autres établissements publics ? Qui sont le pilote et co-pilote de l’avion ? Bréal compte plus de 5200 habitants, les moyens sont-ils suffisants pour gérer la commune et assurer les services aux administré.es dont les conseiller.es municipaux ? Qui est responsable du traitement équitable de la transmission des dossiers aux conseillers municipaux (et au-delà aux Bréalais.es)? Pourquoi la rétention d’information a-t-elle été érigée en principe de fonctionnement par  la municipalité depuis 25ans ?

Un peu de sérieux, n’inversons pas les rôles ! Si les conditions étaient réunies pour un fonctionnement normal et démocratique, si les informations étaient  données en temps et en heure ce serait un gain de temps pour tout.es, les personnels et les conseiller.es.

Et si la cause du « harcèlement » dont se prétend victime la DGS était à chercher ailleurs ? Trop de travail ? Trop de dossiers à gérer ? Trop de sollicitations de la part du maire et de certains.es adjoints.es ? Si c’est le cas alors Mr le Maire il faut d’urgence embaucher un(e) DGS adjoint(e).

Cette intervention prouve une fois de plus  que le maire veut une opposition  qui s’intéresse le moins possible aux affaires communales. Quitte à inventer cette règle absurde « des heures de bureau ».  Voilà qui va nécessiter une modification du règlement intérieur voire le dépôt d’un projet de loi !

Par ailleurs cet incident nous donne l’occasion de dire que les personnels dans leur très grande majorité sont d’une parfaite équanimité et nous tenons à les remercier publiquement pour leur professionnalisme et leur probité.  Dans la mesure des moyens qui leurs sont permis, ils nous accueillent toujours aimablement et traitent nos demandes avec l’équité indispensable à leur fonction. … Le rappel du maire à cantonner notre travail de conseiller municipal aux heures de bureau nous donne l’opportunité  de saluer le sens du service public des employé.es communaux.

Au nom des Bréalais.es,  qu’ils en soient remercié.es.

* .es : correspond au féminin des mots. au moins  50% de la population sont donc concernées.

 

mardi 2 avril 2013

CONSEIL MUNICIPAL DU 28 MARS 2013


Le plat de résistance du conseil municipal du jeudi 28 Mars 2013 était l’examen et l’approbation des comptes administratifs 2012 et des comptes de gestion.
Pour le non initié précisons que ces 2 documents représentent entre 250 et 300 pages, remplis de tableaux et de chiffres. Ces documents, comme tous les autres,  doivent être obligatoirement communiqués à l’opposition 5 jours ouvrables avant le conseil municipal. Notons au passage que le Maire et les adjoints, eux les ont à leur disposition depuis plus longtemps.
Ce délai est bien court pour des documents de cette importance, mais c’est la loi et nous nous y conformons.
Par contre lorsque ce délai minimum n’est pas respecté nous sommes en droit de protester et nous avons dû le faire à plusieurs reprises pour enfin obtenir les documents mais 2 jours seulement avant le conseil !
Mr le Maire aurait-il des choses à cacher ?
Compte tenu du temps insuffisant qui nous était ainsi imposé pour l’étude sérieuse des documents, nous avons déposé à l’ouverture du conseil une motion de renvoi.

Refus catégorique. Nous nous y attendions. Pas une voix ne s’est élevée dans les rangs de la majorité pour reconnaître le bien fondé de notre demande. Nous nous y attendions également.
 Cette attitude montre une fois de plus le mépris du maire et de sa majorité à l’égard de l’opposition.
Peut-être aurions-nous  dû quitter la salle à ce moment-là. Nous avons malgré tout choisi de rester, de poser les questions et de formuler les commentaires  que le survol rapide des documents nous avait suggérés.

L’autre point important à l’ordre du jour était la réforme des rythmes scolaires. Sans surprise, son application a été repoussée à 2014.
Depuis des semaines on savait qu’il en serait ainsi. Alors pourquoi attendre le dernier moment (les communes avaient jusqu’au 31 Mars pour se prononcer ; la décision a été actée le 28…)
Comme toujours à Bréal les décisions sont prises à l’extrême limite du délai réglementaire… Pourquoi ? Devinez !

 

vendredi 15 mars 2013

LA MUNICIPALITE ET LA SUPERETTE


Quelles actions depuis 13 ans pour redynamiser le centre ville ?

Lors du dernier conseil municipal, Mr le Maire a du s’expliquer sur le défaut de superette et d’attractivité commerciale du centre-ville.

Son explication est des plus fantaisiste: ce serait  la faute de la clause de non concurrence !… et d’ajouter que de toute façon il n’y a pas la clientèle suffisante pour faire vivre un magasin d’alimentation en centre ville !

Alors, pourquoi cette clause ?

 Qui a intérêt à ce que cette situation de monopole d’une seule enseigne sur la commune perdure ?

 Pourquoi, depuis, à deux reprises, l’implantation de magasins concurrents de cette enseigne a-t-elle été refusée?

La dernière tentative de « revitalisation » remonte au … 9 mars 2000. Ce jour là,  le conseil municipal de Bréal sous Montfort a émis à l’unanimité le vœu de voir maintenu un commerce d’alimentation générale Place de la Madeleine.

Malheureusement sitôt voté, sitôt oublié !

Et… quel poids peut avoir un vœu qui n’est suivi d’aucune action ?

Depuis 13 ans, aucune démarche n’a véritablement été entreprise pour  mettre en œuvre cette résolution.

Depuis, le début du mandat, les élus de Bréal Autrement réclament le retour en centre-ville d’un commerce d’alimentation générale comme il en existe à Montfort, Plélan, Saint-Gilles, Bedée, Saint Thurial, pour ne citer que quelques communes. L’existence d’une clause de non concurrence est la preuve de l’existence d’une demande.

Alors quels sont les obstacles au retour de ce commerce indispensable dans le centre-ville d’une commune qui prétend être une ville à la campagne ?

1° Le paiement d’une taxe de parking qui pour une supérette peut dépasser les 50000 euros! Ce prix a de quoi dissuader tout candidat à l’ouverture d’un commerce.

2° Une absence de volonté réelle de fournir à la population ce service et de restaurer une attractivité commerciale digne d’une commune de plus de 5000 habitants.

Les élus de Bréal Autrement eux s’y refusent. Les commerces de proximité doivent revenir en centre-ville  et le centre-ville doit retrouver une attractivité commerciale.

jeudi 7 mars 2013

CONSEIL MUNICIPAL DU 28 FEVRIER 2013


Le principal point de l’ordre du jour était le débat d’orientation budgétaire.

 L’adjoint aux finances le présente et insiste sur 2 points :
 
-          les économies d’énergie réalisées par la commune (Cf dépenses d’eau et d’électricité).
-          les réalisations d’investissements 2012

 Nos commentaires (en bleu par la suite)

 -          si, en effet, un réel effort a été fait pour économiser l’énergie, le projet d’installation de panneaux solaires sur la maison des associations a été abandonné ce  que nous  regrettons.
-          Le chiffre annoncé de 95% des investissements réalisés est particulièrement trompeur ! il est vrai en nombre d’opérations mais pas du tout en terme de sommes  budgétées et utilisées. En effet il reste à réaliser pratiquement 1,5 millions d’euros (1 493 000 €) soit environ 40% du budget investissement initialement prévu !
Autrement dit à peine 60% des sommes prévues au budget ont été utilisées! L’explication évoquée est que les travaux du centre bourg ont démarré avec du retard. Sauf que ce type d’écart on le retrouve, à quelques % près, tous les ans…

 Charges de personnel : elles restent stables

La fiscalité

M. le Maire demande si on doit augmenter le taux d’imposition cette année. Difficile de répondre à une telle question avant de connaitre les grandes lignes du budget.

 Etant donné que chaque année, la commune est très en dessous des investissements prévus, nous avons pensé qu’il ne serait pas souhaitable d’augmenter les impôts (nous avions également voté contre l’an dernier).

L’adjoint aux finances évoque les projets pour 2013 : poursuite des travaux du centre bourg, poursuite des économies d’énergie, agrandissement du groupe scolaire.

Nous regrettons, une fois de plus, qu’il n’y ait pas de plan pluriannuel d’investissements. Cette absence  traduit un manque de vision de l’avenir de la commune.

 Autres points à l’ordre du jour :
 
-          subventions aux associations

-          promotions de personnel 

-          exonération totale ou partielle pour les logements collectifs sociaux de la taxe d’aménagement sur les aires de stationnement intérieures

-          convention réseau médiathèque avec la communauté de commune

 Nous avons voté pour ces 4 points.

Autres questions :

 A force d’insister, nous avons pu « évoquer » deux points qui nous tiennent à cœur :

-          les relations avec le Centre Intercommunal d’Action Sociale de Mordelles

Sur ce point, nous serons reçus, avec des membres de la majorité, par la Présidente du CIAS. A suivre donc.

A ce sujet, M. le Maire déclare qu’il aurait bien voulu faire un EPHAD (maison de retraite médicalisée) à Bréal, mais que ce n’était pas possible.

A voir...

 -          la revitalisation du centre bourg.

Nous avons voté le droit de préemption commerciale pour le centre bourg et nous souhaiterions que cet outil soit utilisé par la municipalité pour refaire vivre des commerces de proximité dans le centre.

M. le Maire nous répond qu’en ce qui concerne un commerce alimentaire Place de la Madeleine, ce n’est pas possible car au départ de Comod, il y a eu signature d’une clause de non concurrence. Pour le reste, la majorité pense que ce type de commerce ne peut pas « marcher ».

Nous indiquons que s’il y a eu clause de non concurrence, c’est qu’on était bien dans une zone de chalandise et nous regrettons que la majorité se résigne à voir le centre bourg dépérir.

Petite réflexion finale :

M. le Maire, a fait état des dépenses courantes engagées.

Entre autres, il a signalé les factures réglées pour la réparation de 2 lampadaires qui avaient été endommagés : nous constatons que ces sommes ont été réglées comme des dépenses de fonctionnement courant, sans qu’il ait été besoin de faire voter une décision modificative comme pour les dégâts du Pont de Fer (qui seront réglés entièrement par l’assurance du propriétaire du véhicule)… 2 poids, 2 mesures !

 

 

mardi 19 février 2013

LE SOLEIL BRILLE-T-IL MOINS A BREAL QU'A MORDELLES?


Un article paru dans Ouest France le 15 Février 2013 en page Mordelles a retenu notre attention et nous amène à revenir 3 ans en arrière.

Titre de l’article :
 « les panneaux photovoltaïques de la commune sont rentables ».
Que dit cet article ? En résumé, que les différents bâtiments municipaux équipés (complexe sportif, Muletiers, mairie et centre technique) ont produit 150 000 kilowatts de crête revendus à EDF au prix de 0,28€ le kwh et que l’investissement devrait être amorti en une douzaine d’années (alors que la durée de vie de ce type de panneaux est estimée à environ 25 ans).

Voilà qui peut surprendre car l’ensoleillement de l’année 2012 n’a rien eu d’exceptionnel, loin s’en faut, ce que confirme le diagramme ci-dessous;

 les 1730 heures d’ensoleillement atteignant à peine la moyenne des 30 dernières années très loin des régions françaises les plus ensoleillées (plus de 3000 heures dans le sud est).
Revenons à Bréal. Lorsque le projet de la maison des associations a pris corps il avait été envisagé, notamment en commission, de couvrir le toit de panneaux photovoltaïques, solution tout à fait  réalisable puisque l’exposition du bâtiment et la pente du toit sont quasiment idéales. Evidemment cette opération générait un surcoût (de l’ordre de 130 000€), mais la rentabilité semblait assez évidente, surtout qu’à l’époque EDF rachetait l’électricité 0,41€ le kwh !
Nous étions bien sûr favorables à cette idée ; elle s’inscrivait logiquement dans une démarche de développement durable cohérente et volontaire.
Et puis lorsque le projet définitif a pris forme plus la moindre trace de panneaux photovoltaïques. Certes entre temps le prix de rachat par EDF avait baissé, mais pas au point de mettre en péril le budget communal des prochaines années (au pire risquait-on de perdre quelques centaines d’euros les mauvaises années, autrement dit une microgoutte !).
 
Pourquoi cet abandon ?
 
Une frilosité récurrente à se lancer dans un projet un tout petit peu novateur ?
Le spectre d’une rentabilité un peu moins certaine ?
La volonté de ne pas mettre en œuvre un projet porté par l’opposition municipale ?
Un leurre afin d’afficher une bonne conscience écologique vis-à-vis de l’opinion ?

En tout cas cet exemple illustre une fois de plus les réticences et les difficultés de la majorité actuelle à se projeter dans l’avenir et à concevoir une politique à long terme, voir même à moyen terme.

mardi 29 janvier 2013

Des terrains à bâtir « à prix coûtant » à « La Haie d’Isaac ».


Pour qui ?

Les communes d’une certaine importance, bien administrées, ne créent plus de lotissements communaux. Elles accroissent leur parc immobilier dans le cadre de Zones d’Aménagement Concertée (ZAC). Cela permet d’une part de mieux maitriser l’urbanisation et d’autre part de faire supporter aux aménageurs et aux lotisseurs, et non aux contribuables locaux, une partie plus importante du coût des équipements collectifs (voirie, assainissement, eau, électricité, gaz… ) que  nécessitent l’arrivée de  nouveaux habitants.
C’est au final moins cher pour la commune ; cela permet de mieux anticiper et donc de mieux gérer les conséquences de toutes sortes que provoque l’arrivée de nouveaux habitants sur la circulation, le commerce, les besoins en école…
Prés de Bréal, Chavagne et Mordelles recourent à des ZAC pour un développement bien maitrisé de leurs  communes. Aujourd’hui, le résultat d’une absence de projet communal d’urbanisme, c’est une circulation anarchique et une désertification du centre-ville. 
Méconnaissant cette réalité, le conseil municipal a décidé de créer un nouveau lotissement communal, celui de la Haie d’Isaac (13 lots en plus des 20 maisons soit disant destinées aux aînés!), route de Goven. Le prix de vente au m2 sera au maximum de 150 euros TTC soit très sensiblement moins que le prix en lotissement privé. A ce prix les candidats seront nombreux et le choix des «heureux élus» s’annonce difficile!

Les élus de Bréal Autrement ont donc émis le souhait de voir ces terrains attribués sur des critères objectifs et transparents et non en fonction d’affinités partisanes.
La création d’une commission indépendante d’attribution aurait le mérite de prévenir des prises illégales d’intérêt comme cela a pu être le cas dans un autre lotissement communal.
Elle couperait court à toutes les rumeurs souvent fondées qui circulent dans la commune sur ce sujet.
C’est une demande de bon sens. Pourtant ni le maire, ni la majorité ne  veulent entendre parler de cette commission bien qu’elle existe dans les communes qui réalisent des lotissements communaux.
Pourquoi ?

 

 

mardi 22 janvier 2013

COUP DE FROID ENTRE LE SIAS ET LA MUNICIPALITE


SIAS : Syndicat Intercommunal d’Action Sociale

Le maire a l’obligation d’inscrire à l’ordre du jour du conseil municipal les points en rapport avec la vie municipale et sur lesquels des conseillers municipaux souhaitent débattre.
C’est la loi ; elle doit s’appliquer à toutes les communes de France et de Navarre. Même à Bréal !

Nous avons demandé pour le conseil municipal du 17 Janvier 2013 à débattre sur les rapports entre le SIAS et la commune. En vain. Nous réitérerons cette demande pour le prochain conseil municipal.

Voici en quels termes cette demande a été faite.

Organisation d'un débat au sein du conseil sur les rapports du SIAS et de la commune,  en présence et avec Mme David, présidente du SIAS.

Lors de la dernière discussion sur le rapport d'activité 2011 du SIAS, nous avons demandé la présence de la présidente du SIAS aux fins de faire le point sur les activités et les perspectives du SIAS dont la commune est membre. Depuis, un certain nombre d'informations ont été portées à notre connaissance: l'abandon de l'activité locative du SIAS, la demande de reprise de l'immeuble de la Madeleine construit sur du terrain communal, l'étude des besoins des seniors, étude  qui concerne la totalité des  communes composant le SIAS, sauf  Bréal sous Montfort, le financement par Rennes Métropole d'équipements sanitaires, la concurrence de compétences entre le SIAS et la communauté de communes de Brocéliande.

Toutes ces informations suscitent bien des interrogations et  justifient l’instauration d’un vrai débat pour adopter les décisions les meilleures pour les bréalais.

C’est pourquoi cette question devra impérativement être discutée au prochain conseil municipal.

 * petit rappel, le SIAS de Mordelles, auquel Bréal adhère, gère en particulier les questions concernant les personnes âgées et la petite enfance.
Voir également les articles du blog de septembre et décembre 2012.