Un article paru dans Ouest France le 15 Février 2013 en page Mordelles a retenu notre attention et nous amène à revenir 3 ans en arrière.
Titre de l’article :
« les panneaux photovoltaïques de la commune
sont rentables ».
Que dit cet article ? En résumé, que les différents
bâtiments municipaux équipés (complexe sportif, Muletiers, mairie et centre
technique) ont produit 150 000 kilowatts de crête revendus à EDF au prix
de 0,28€ le kwh et que l’investissement
devrait être amorti en une douzaine d’années (alors que la durée de vie de ce
type de panneaux est estimée à environ 25 ans). les 1730 heures d’ensoleillement atteignant à peine la moyenne des 30 dernières années très loin des régions françaises les plus ensoleillées (plus de 3000 heures dans le sud est).
Revenons à Bréal. Lorsque le projet de la maison des
associations a pris corps il avait été envisagé, notamment en commission, de
couvrir le toit de panneaux photovoltaïques, solution tout à fait réalisable puisque l’exposition du bâtiment et
la pente du toit sont quasiment idéales. Evidemment cette opération générait un
surcoût (de l’ordre de 130 000€), mais la rentabilité semblait assez évidente,
surtout qu’à l’époque EDF rachetait l’électricité 0,41€ le kwh !
Nous étions bien sûr favorables à cette idée ; elle s’inscrivait logiquement dans une démarche de développement durable cohérente et volontaire.
Et puis lorsque le
projet définitif a pris forme plus la moindre trace de panneaux
photovoltaïques. Certes entre temps le prix de rachat par EDF avait baissé,
mais pas au point de mettre en péril le budget communal des prochaines années
(au pire risquait-on de perdre quelques centaines d’euros les mauvaises années,
autrement dit une microgoutte !).Nous étions bien sûr favorables à cette idée ; elle s’inscrivait logiquement dans une démarche de développement durable cohérente et volontaire.
Pourquoi cet abandon ?
Une frilosité récurrente à se lancer dans un projet un tout petit peu novateur ?
Le spectre d’une rentabilité un peu moins certaine ?
La volonté de ne pas mettre en œuvre un projet porté par l’opposition municipale ?
Un leurre afin d’afficher une bonne conscience écologique vis-à-vis de l’opinion ?
En tout cas cet exemple illustre une fois de plus les réticences
et les difficultés de la majorité actuelle à se projeter dans l’avenir et à
concevoir une politique à long terme, voir même à moyen terme.
